dimanche 31 janvier 2010

Chapitre 2 : suite 3

(Afin de pouvoir suivre l'ordre de ce chapitre 2 voici les parties antérieures)

Eva n’était guère pressée d’aller au dîner royal, cependant une curiosité l’animée, celle de revoir Anis, de pouvoir admirer son visage durant une soirée entière. Les pieds immergés dans l’eau, cela faisait bien une heure qu’elle était assise sur cette fontaine, elle sorti ses pieds de l’eau, les sécha sur l’herbe et enfila ses sandales.
Se dirigeant vers l’entrer de la villa, elle toqua à la porte de l’atelier. Personne ne lui répondit, elle prit la poignée afin d’ouvrir la porte mais celle-ci était fermée. Eva ne savait pas à qui s’adresser pour récupérer la robe, il fallait qu’elle l’a rapporte au plus vite à sa mère, le dîner royal était dans trois jours. Elle tourna quelques minutes dans le couloir en attendant désespérément que quelqu’un se montre, mais vingt minutes plus tard personne ne vint. Eva n’en pouvait plus d’attendre, la patience n’était pas son fort.

Impatiente, Eva grimpa les immenses escaliers  qui surplombaient le hall, arrivée à l’étage elle en eu le souffle coupé, tout était resplendissant, une couleur ocre tapissait les murs anciens sur lesquels étaient suspendu de large tableaux de maîtres, ceux-ci représentaient la nature, des paysages et des parties de chasses. Eva s’arrêta devant l’un des tableaux, celui-ci était différent, elle reconnu le visage des quatre frères Herat et de leurs parents, debout les uns à coté des autres, ils avaient fières allure. Mme Fadila Herat était une femme charmante au regard pétillant, elle adorait Altair et se voyait désespérée de ne pas avoir une fille avec qui il aurait pu se marier.

Eva continua sa visite, enchantée, elle admirait cette fois les meubles magistraux et raffinés qui habillaient la salle. Elle ne put s’empêcher de toucher à la magnifique porcelaine entreposée sur l’immense table en cèdre, apparemment le service allait être lustré. Elle prit une magnifique tasse entre les mains et admira les motifs peint, ils étaient d’une extrême précision, une femme portant un nourrisson dans ses bras étaient entourait d’arbres et de lianes. Toujours dans sa contemplation Eva ne remarqua pas la présence de la personne qui se tenait devant elle.
-          Te revoilà ! Il faut croire que ce n’est pas ma journée, je te croise sans arrêt. Son regard était froid mais il souriait quand même.
-          … Oh! Surprise, la tasse lui glissa des mains. Eva grimaçait les yeux fermées, on eu l’impression qu’elle priait afin que la tasse ne se brise pas. Hélas des morceaux de porcelaine étaient éparpillés partout sur le tapis persan.
-          Je suis vraiment désolé Rayane, je ne t’avais pas vu venir… j’étais en train de regarder le service, mais je n’avais pas à toucher… pardonne moi, je…
-          Assez Eva ! peu importe, ce n’est que de la vaisselle… le service préféré de ma mère, mais je suis sure qu’elle s’en remettra !
-          … Encore pardon, je me sens extrêmement gênée de mettre introduite chez vous, mais la couturière n’était pas dans son atelier et je cherchais quelqu’un pour me rendre la robe. Il l’a regardait un peu interloqué.
-          Et bien… Je vais t’ouvrir la porte de l’atelier. Eva acquiesçât et ils se dirigèrent ensemble vers la porte verrouillée. Il ouvrit la serrure, s’empara de la robe et l’a tendit à Eva.
-          Merci. Dit elle la gorge nouée. Rayane… j’aimerais vraiment savoir de quoi tu parlais quand tu disais savoir qui je suis… Je m’inquiète vraiment. Eva le regardait avec insistance, elle allait s’acharnait pour en savoir plus.
-          Peu importe, je n’aurais pas du t’en parler… tu sauras ce qu’il faut savoir quand le moment sera choisi.
-          Pourquoi insistes tu autant à ne rien me dévoiler! Ca me concerne ! je veux des réponses ! Eva cria mais ne s’en rendait pas compte, Rayane la toisa indécis.
-          Eva… je peux juste te dire que tu es différente, que si j’ai eu mal en ta présence c’est que très bientôt il se passera des choses importantes dans nos vies, tu es notre manière d’évaluer le danger que nous risquons tous. Maintenant, j’espère que tu ne m’en reparlera plus, je t’en ai déjà trop dis. Tu auras réponse à tes questions plus vite que tu ne crois je pense. Il ne l’a regardait plus, son regard c’était attardé derrière elle.
-          Bonjour Rayane ! dit une jolie voix un peu rauque.
-          Tiens donc ! Sirheen ! quel bon vent t’amène ? Rayane avait dépassé Eva, il lui tournait le dos, celle-ci ne voyait toujours pas la jeune fille.
-          Je suis venu voir ta mère pour lui remettre en main propre une invitation pour mes fiançailles, vois tu l’annonce se fera au dîner royale, mais j’apporte les invitations exclusives pour les plus proches. C’est la tradition! Elle monta les dernières marches qui l’a séparaient de la pièce, fit rebondir sa longue chevelure brune sur ses épaules et aperçut Eva.
-          Quelle gracieuse démarche de ta part Sihreen, c’est tout à ton honneur ! et quand est ce que se tiendront tes fiançailles?
-          Le mois suivant le dîner royale, je ne veux pas que l’ambiance retombe vois tu ? et ça va être grandiose ! Mon père m’a promis des éléphants et des tigres du Bengale pour assurer le spectacle !  celle-ci s’exclama euphorique, comme si elle allait sauter au plafond.
-          Et bien ! j’ai hâte d’assister à tout cela ! il s’était retourné vers Eva comme pour l’introduire à la conversation, il ajouta ; Eva votre famille est elle conviée à cette grande soirée ? Il enfonça son regard dans celui de la jeune fille et attendit une réponse qui s’éternisa. Eva baissa le visage et se rendit compte qu’elle n’avait toujours pas répondu à Rayane, elle s’empressa d’ouvrir la bouche.
-          Nous ne sommes pas invités ! dit elle d’un ton tellement sec que Sihreen s’approcha plus prés d’elle et la foudroya du regard.
-          Bien sur que vous n’êtes pas invités, en quel honneur vous le serez ? Je crois que père n’a même pas idée de votre existence, si Altair est invité ce serait déjà un grand honneur pour vous. Sihreen ne regardait même pas Eva, elle avait lancée ces phrases comme si de rien était et se tourna lassée vers Rayane. Celui-ci était crispé, son visage était figé, il serrait la mâchoire.
-          Pourquoi es tu si désagréable ? Tu es obligé de parler en ces termes ? tu n’as aucune raison de la prendre de haut comme tu l’as fais ! Je ne vois pas l’honneur qu’ils en tireront à assister à des fiançailles ! Rayane parlait calmement mais un certain agacement teintait ses paroles. Et je sais pertinemment que tu as exigé de la part de Anis qu'Eva ne soit pas convié ! C’est tellement puéril ! Sirheen était sidéré par ce qu’il venait de lui dire.
-          Je… je ne voulais pas dire ça… tu as mal interprété mes paroles Rayane, pas la peine de t’énerver ainsi. Dit elle embarrassée tout en voulant se rattraper.
-          Je ne suis pas énervé, je rectifie juste les choses, en aucun cas la supériorité de ton rang ne devrait t’inciter à parler ainsi. Rayane ne l’a regardait plus, excédé il tourna les talons et fit face à Eva. Je dois vous laisser à présent, transmet toute mes amitiés à ta famille Eva, nous nous recroiserons très bientôt je suis sure ! Son regard émeraude la transperça, elle ne put s’empêcher de rougir ce qui décocha un petit sourire au jeune homme.

Cinema : Precious de Lee Daniels Sortie le 3 Mars


Je suis tombé par hasard sur ce film qui promet pas mal de surprises et de découvertes.
J'ai donc regardé la bande annonce sous-titré en français et j'ai été complétement touché par cet extrait, les acteurs ont l'air si vrais, si talentueux.

En terme de découverte je dirais que Gabourney Sidibe et Mo'nique vont avoir une fabuleuse année devant elles, déjà nominées au Golden Globes, au Screen Actor Guilt awards... on dénombre pas moins de 48 nominations en tout cette production  d'Oprah Winfrey. Bien sur la plus importante récompense de toute; Les Oscars 2010, on attend avec impatience les nominations de cette année.
Bonus : vous pourrez egalement découvrir Mariah Carey sans maquillage dans la peau d'une assistante sociale et Lenny Kravitz dans celui d'un infirmier.

Ce film est une adaptation du roman "Push" écrit par Sapphire, voici le synopsis du film :

Lorsqu'à seize ans, Precious apprend à lire et à écrire dans une école alternative, un monde nouveau s'ouvre à elle. Un monde où elle peut enfin parler, raconter ce qui l'étouffe. Un monde où toutes les filles peuvent devenir belles, fortes, indépendantes. Comme Precious...

 

vendredi 29 janvier 2010

chapitre 2 : suite 2

(Afin de pouvoir suivre l'ordre de ce chapitre voici les parties antérieures)
Chapitre 2 ICI
Suite 1 ICI




-          Bonjour. Lui dit il sèchement, les yeux perçants.
-          … Bonjour Rayane. Mal à l’aise, Eva froissait nerveusement la housse entre ses doigts, son cœur battait tellement fort qu’elle n’eu peur qu’il ne l’entendit. Elle ne savait pas cacher ses émotions, son corps l’a trompait à chaque fois. Il la regardait un sourire moqueur se distingua de son impassibilité.
-          Je… je dois voir votre couturière pour la robe de ma mère, puis-je entrer un instant ? Elle avait peur d’entrer, mais il le fallait. Le bras tendu sur le chassis de la porte, il lui bloquait le passage sans un mot.
-          Je n’en ai pas pour longtemps… Écoute Rayane... je suis désolé pour hier… je ne comprend pas ce qui a pu se passer. Je suis soulagée de voir que tu vas mieux. Il l’a regardait  à présent de haut, comme si ses excuses de l’atteignait pas.
-          Peu importe, c’est du passé. L’atelier d’Emna est la première porte à droite. Je te souhaite une bonne journée. Eva était choquée par cette politesse qu’elle n’avait jamais entendu de sa part. Elle s'avança mais son bras bloqué toujours le passage. Elle était désormais très proche de lui, elle pouvait entendre le bruit de sa respiration.
-          Sache que tes excuses sont acceptées, même si tu ne sais pas encore ce que tu as fait. Cela n’arrangera pourtant pas la situation. Son regard était à présent sombre et dénué de toute sympathie. A mon grand regret, je sais qui tu es et pourquoi ta présence m’était insupportable… j’en suis navré pour toi… et ta famille. Il avait détourné le regard, une voix se fit entendre derrière lui, il tourna la tête.
-          … Je dois te laisser à présent. Il se dirigea vers l’immense escalier centré dans le hall d’entrer.
-          Rayane attend ! … peux tu m'expliquer pourquoi ces événements arrivent t’ils en même temps ? je ne comprends plus rien, je suis perdu ! les larmes aux yeux, elle le regardait avec insistance.
-          « Des événements » ? que t’es t’il arrivé d’autre ? Intrigué il s’avança vers elle.
-          … Je ne sais pas… tu ne vas pas me croire, mais je ne suis pas folle ! Les nerfs à vif Eva ne pu contenir son exaspération.
-          Je suis prêt à entendre tes folies ! lui dit il un léger sourire au lèvre. Eva n’avait pas compris, elle le toisa méchamment.
-          C’était une plaisanterie, tu es tellement stressée ! je voulais détendre l’atmosphère… mais je suis sérieux raconte moi.
-          J’entends des voix… et je fais des cauchemars toutes les nuits !
-          Ok pour les voix, mais les cauchemars c’est assez communs quand on est pas très bien, comme toi en ce moment, tu es peut être juste un peu fatigué. Il l’a regardait selon elle avec des yeux emplis de pitié, il la considéré comme passablement folle.
-          Ecoute Rayane, je vais très bien je t’assures, cependant je rêve de choses très désagréables et puis il y a cette femme magnifique qui…
-          Ne m’en dis pas plus… Eva tu devrais aller te reposer, c’est incohérent ce que tu me raconte et ça n’a aucun rapport avec ce qui s’est passé hier, on m’attend désolé. Comme si cette dernière phrase l’avait troublée, lui lançant une dernière fois un regard qui en disait long sur ce qu’il pensait désormais d’elle, il monta les escaliers aussi rapidement que possible.
Eva était déboussolée, il ne la croyait pas, mais la laissait-il s’expliquer sur ces songes illustrant sa propre mort et celle d’Anis. Cette voix qui ne lui laissait pas de répit. Et quand bien même, il ne l’avait pas cru, qui pourrait la croire, elle décida qu’elle ne soufflerait plus un mot à personne à ce sujet.

Elle se dirigea d’un pas peu assuré vers la porte que lui avait désigné Rayane, elle déposa la robe à cette sympathique jeune femme qui lui pria de venir la chercher dans une heure.
Eva ne savait que faire en attendant, d’après ses souvenirs, il y avait une magnifique fontaine dans le jardin des Herat, elle s’y rendit afin de se rafraîchir un peu. Il n’y avait personne aux alentours, elle en profita pour s’asperger les bras et le cou, enleva ses sandales et trempa ses pieds dans l’eau fraîche. Eva se sentait bien ainsi, les yeux fermés elle essayait de penser à autre chose, au dîner royal ; elle qui n’avait jamais eu l’occasion de voir la famille royale mis à part Sirheen, cela allait être une bonne occasion. On racontait que le fils du roi, Farés était le plus bel homme de du pays, que son charme avait fait chaviré le cœur de plusieurs demoiselles, mais aucune ne lui convenait. Le souverain Nasim-Habiri voulait que son fil se marie avec une femme de sang noble pour que la lignée des Habiri persiste aussi longtemps que possible dans la noblesse. 
Descendant direct du roi et fils unique, Farés était celui qui allait régner sur le pays à la mort de son père, cependant une ombre venait noircir la réputation du futur souverain. D’après les rumeurs qui circulaient, il aurait était mêlé de très prés à la sorcellerie, une pratique très mal vu dans le pays, puisqu’elle découlait obligatoirement à des fins malhonnêtes. A plusieurs reprises des témoins avaient affirmaient l’avoir aperçut en présence de Aboumeny, un sorcier très redouté, certains  affirmaient même qu’il avait le pouvoir de contrôler les éléments à sa seule volonté et qu’il excellait dans la magie noire depuis toujours.
Que de rumeurs et de légendes, les habitants de Maroubila étaient très superstitieux, tous avaient leurs manies et astuces pour éviter les sorts qu’on appelait « Souhr », avec bon nombre de grigris et de versets religieux.
La pire hantise des habitants, la chose qui les faisait frémir rien qu’en prononçant leur nom était les « Djinns ». Des créatures peuplant les recoins sombres  et isolés tels que les déserts, les points d’eau, les cimetières et les forêts du monde entier et plus particulièrement ceux de Maroubila, depuis quelques années déjà. Ces créatures invisibles pouvaient prendre différentes formes : végétale, animale, humaine. Ayant la capacité d’influencer l’esprit et le mentale sur le genre humain, tout le monde les redoutaient et craignaient de croiser un jour leur chemin. 
Cependant, parmi ses créatures en existaient des bons qui n’utilisaient pas forcément leurs pouvoirs. Par contre les plus maléfiques d’entre eux possédaient les âmes des plus faibles en s’emparant de leurs corps et de leurs esprits de manière à les asservir. Parler des Djinns n’était pas la conversation idéale, un sujet tabou qui n’évoquait que la peur et le mal.

mercredi 27 janvier 2010

chapitre 2 : suite 1

 (Afin de pouvoir suivre l'ordre de ce chapitre voici la première partie)
Surprise, elle s’arrêta, de légers bruits de pas martelaient sur le sol humide. « Eva… nous sommes prés de toi… nous t’attendons… » Un murmure familier aux accents suaves et sensuels lui chatouilla l’oreille. Soudain, les bruits de pas stoppèrent, une grande main lui agrippa le cou et l’étrangla violemment. Suffoquant, se débattant, cet homme était d’une force surhumaine, elle ne pouvait voir les traits de son visage sous la l’épaisse brume qui flottait. De part et d’autre, elle aperçu une lumière extrêmement puissante qui se dirigeait vers elle, éblouit et agonisante, ses pieds ne touchaient plus le sol sous l’emprise de son agresseur. Il ne lui restait plus que quelques minutes avant de perdre conscience, étrangement, Eva savait qu’elle n’allait pas mourir. Le visage de cet homme féroce lui apparut, un visage ovale, mâchoire serrée, il avait les yeux bleu lagon. Eva était émerveillé tant son visage lui était magnifique, des lèvres charnues, tel un géant, il la dominait largement de ses épaules immense et carrées. Sa musculature n’était pas prépondérante, mais un corps imposant. 
La lumière s’intensifia de plus en plus, soudain, la femme splendide de son dernier rêve apparut une longue épée entre les mains, s’interposant entre Eva et son assassin et le poignarda en plein cœur. Surprit par ce revirement de situation, l’homme lâcha Eva qui tomba sur le sol. Elle rampât la bouche entrouverte par manque d’oxygène. L’homme au visage magnifique n’avait rien sentit, il enleva l’épée de son corps telle une écharde dans la main et l’enfonça d’en l’estomac de la sublime femme au manteau de lumière. Celle-ci tomba sur ses genoux, ne se souciant guère de son sort, elle regardait Eva et lui murmura : « Nous t’attendons depuis tellement longtemps… viens à nous Eva… » Des larmes coulant tels les flots d’une cascade, elle s’effondra sur le sol. Un petit sourire satisfait se dessina sur les lèvres de l’assassin et il s’approchait victorieux vers Eva.


« Eva ! Eva ! Ma chérie ! Réveille toi ! » Une douce voix l’extirpa à son grand soulagement de ce cauchemar mortuaire.
-          … Mam… Maman ? C’est bien toi ? Eva était en sueur, elle criait.
-          Calme toi Eva ! qui veux tu que ce soit ? C’est l’heure de souper ma chérie, Altair m’a dit que tu faisais une sieste, il est dix neuf heures, décent il ne manque plus que toi. En répondant à sa fille, madame Ashimine fit la grimace, elle se leva et ouvrit la fenêtre.
-          Mais on ne respire pas ici ! il fait extrêmement chaud ! comment as-tu fais pour fermer l’œil dans ces conditions ! Elle ouvrit l’armoire de la chambre et s’empara d’un drap de lin.
-          Tiens, tu auras beaucoup moins chaud avec celui-ci. Elle plia l’autre couverture et la rangea dans l’armoire, Eva s’était déjà couverte des pieds à la tête.
-          Je n’ai pas faim Maman…je suis fatiguée… éteint la lumière sil te plait. Eva parlait lentement les yeux clos.
-          Vraiment ! tu es sure ? j’ai préparé une salade grillée comme tu aimes avec du poisson fumé. Allez ma fille, viens manger quelque chose je t’en prie !
-          Merci maman… une autre fois, je suis épuisée.
-          Très bien… Marissa m’a raconté ce qui s’est passé tout à l’heure… c’est étrange que Rayane agisse ainsi… sa mère réfléchissait une seconde. Enfin ! peu importe ! n’oublie pas demain dix heures, bonne nuit ma puce. Elle embrassa sa fille sur le front et s’éclipsa en fermant cette fois-ci la porte derrière elle.
Eva se rendormi aussitôt le ventre noué par peur de retourner dans ce cauchemar abominable, ce ne fut pas le cas puisqu’elle s’endormie profondément durant les treize heures qui suivirent.

Elle se réveilla avec un mal de crâne harassant, il était huit heures trente. Ne perdant point un instant, elle prit sa douche et enfila une charmante robe en coton violet qui arrivait aux genoux, des motifs délicatement fleuris de couleur bleu nuit égayaient le vêtement. Se dépêchant à la cuisine personne n’était réveillé ou bien personne n’était là, elle se prépara un cacao et tartina deux tranches de pain grillées de confiture de figues. Dix heures moins le quart, elle n’était pas pressé de partir, le seul fait de penser à Rayane était une excuse pour ne pas se rendre chez les Herat. Néanmoins, il fallait qu’elle se rende chez la couturière pour sa mère, celle-ci n’avait put s’y rendre d’elle-même, elle préparait les tenues de chacun des membres de sa famille pour le dîner royal. 
Eva prit la robe dans sa housse et se dirigea vers la luxueuse demeure, celle-ci était voisine de la leur, séparée par l’immense jardin qui jouxtait leur propriété, il touchait même de quelques mètre carré la maison des Ashimine, les Herat leur en avait cédé gracieusement cette partie du terrain.
Arrivée devant l’immense villa, Eva tira la grimasse, ils étaient si riche… mais si bons à la fois, une partie de leur fortune était destinée au plus démunie. Tous les deux mois ils chargeaient leur personnel de délivrer à chaque famille plusieurs cartons de denrées alimentaires et la somme de cinquante renies. Toute la population de Maroubila appréciait énormément cette famille de marchand qui avait fait fortune dans l’exportation d’armes légères.
L’allée qui menait à la gigantesque porte d’entrée en chêne, était dessinée par des petits galets multicolores au sol. Eva avança jusqu'à la porte, un petit carillon en bronze y était suspendu tout prés, l’instrument sonna sous les gestes incertains de va et vient. Elle attendit quelques minutes personne n’avait répondu, elle agita l’instrument une seconde fois lorsque la porte s’ouvrit nerveusement, Rayane se tenait raide comme un piquet, les sourcils fronçaient. Il l’a toisa un instant et se mordit la lèvre.

La Hit Girl de la semaine!


Cette semaine c'est l'actrice britannique Rachel Weisz qui remporte le prix de la personnalité la mieux habillée. J'aime beaucoup cette actrice! 
Qui n'a pas découvert son jolie minois dans "La Momie" aux cotés de O'Conell? ah quelle aventure!

Mais ce n'est ce genre de film à gros budget qui l'a rendu aussi connue et respectée dans le monde du cinema. En effet, c'est en jouant le rôle d'une étudiante universitaire militante et engagée contre le système dans "The Constant Gardener" que les portes de Hollywood se sont grandes ouvertes. Ce film dramatique est superbement interprété par Rachel Weisz et Ralph Fiennes est à voir sans plus attendre. Sorti en 2005, il lui aura valu un Oscar pour le meilleur second rôle féminin.

C'est une excellente actrice, sublime de surcroit qui allie vie de famille et boulot d'actrice avec brio! 
Un style classique et dynamique, on s'ennuie pas en l'a regardant, j'aime beaucoup les couleurs qu'elle porte, elles lui vont toutes à ravir.


mardi 26 janvier 2010

Chapitre 2 : " Visions et cauchemars"



Eva sécha ses larmes, elle ne savait pas ce qui c’était passé, pourquoi Rayane ne supportait pas sa présence ? Il ne l’appréciait pas beaucoup, jamais il ne lui avait montré le moindre signe d’amitié ou même de politesse. L’ignorant quand il la croisait et l’évitant lorsque celle-ci venait chez lui. Mais de là à souffrir le martyr juste en la touchant, Eva se sentait effroyablement mal, car il ne jouait pas la comédie, il souffrait véritablement. Cela allait poser un problème dés plus déplaisant. Elle n’allait pas oublier ce qui venait de se passer et voulait des réponses à ses questions et les Herat n’allaient pas lui faciliter la tache.
 
Soudain, Eva se souvint que sa mère l’avait priée de se rendre chez eux demain à dix heures. Comment allez t'elle faire pour garder la face devant Rayane et ses frères ? Si elle était la cause de leur souffrance, sa présence dans leur propre maison allait causer de gros ennuis. « Qu’ils aillent tous au diable ! » se dit elle dans un élan de résignation qui l’obligeait à faire comme si elle s’en moquait. Fallait il qu’elle se confine en Hermite pour ne pas tuer Rayane ? Peu importe, demain elle se rendrait chez lui malgré tout.

Eva passa de l’eau sur son visage, ses yeux étaient quelque peu gonflés par toutes les larmes qu’elle avait versées. La voie était désormais libre, elle ouvrit la porte de la salle de bain sans bruit et se faufila dans sa chambre. Fatiguée par ses événements, celle-ci voulait dormir afin de se reposer. Elle tapota les poches de ses vêtements afin de les vider, elle ôta sa robe de lin et défi ses cheveux qui se posèrent voluptueusement sur ses épaules. Sa veste avait de petites poches qui ne pouvaient contenir grand-chose, les fouillant rapidement, ses doigts effleurèrent un petit objet en métal. Elle y sortit une bague, celle qu’elle avait trouvée quelques heures auparavant dans la forêt. C’était un superbe bijoux, la pierre était tellement grosse, mais n’était pas pour le moins parfaitement taillée et scintillante de mille feux. Les pupilles d’Eva s’agrandirent peu à peu, malgré la chaleur ambiante elle se sentait bien, l’environnement lui était agréable. Ses muscles étaient détendus, elle ne  pouvait détourner les yeux du bijou. Une lueur dansante était désormais visible dans le saphir, enjouée, Eva le contempla de plus prés. Soudain d’un coup brusque et inattendu, la fenêtre de sa chambre s’ouvrit. Un vent frais et violent pénétra dans la pièce renversant toutes les feuilles posées sur son bureau. Subjuguée dans sa contemplation, Eva n’avait rien remarqué. Entre chien et loup, l’atmosphère devenait encore plus agréable, le soleil se retirait lentement recouvrant d’ombre la ville de Maroubila. Le bijou entre les mains, un murmure à peine audible l’extirpa de son admiration. La fenêtre claqua contre le mur, insistants, les murmures se firent entendre plus fort : « Eva…Eva… Nous sommes tout autour de toi…ouvre nous les portes Eva… ». Les poils de ses bras s’hérissèrent, une présence invisible tournant autour d’elle, l’a tétanisant, elle regardait vers tous les recoins de sa chambre. Son cœur battait fort sous la frayeur de cette voix féminine. Sans crier gare, la fenêtre se referma délicatement. Eva n’arrivait pas à croire ce qui lui arrivait, avait-elle perdu la tête ? D’abord Rayane, ensuite cette voix qui avait surgit de nulle part. Son cœur battait toujours aussi fort, penchée en avant, elle s’appuya une main contre son bureau afin de se calmer.

Tout était calme à présent, elle se ressaisit un moment et se changea. La nuit était tombée, Eva enfila son pyjama, une longue tunique bleue marine au col V, les contours du vêtement étaient cousus par de jolies broderies orientales dorées. Elle s’affala sur le lit, épuisée ses yeux se fermait délicatement. Une minute plus tard le monde du sommeil lui avait tendu les bras. 
Recouverte d’une légère couverture en coton, Eva s’agitait, des rêves la hantaient encore. Cette fois-ci, elle se trouvait dans sa chambre, par la fenêtre elle observait le paysage de sa ville, face à la forêt des Poudreuses, il faisait très beau, la chaleur était agréable et supportable. Concentrée, un détail attira son attention, des arbres non loin de l’enclot de sa maison bougeaient anormalement. Essayant de voir ce qui s’y cachait derrière, une brume grise envahit les lieux, la visibilité était quasi nulle. Eva se retrouva devant l’enclot, seul un tissu argenté recouvrait son corps jusqu’au chevilles, ses épaules était nues, laissant entrevoir une peau immaculée. Handicapée par une vision troublée, l’épais brouillard n’arrangeait rien, celle-ci marchait à petit pas. Elle ne semblait pas effrayée, juste troublée, les lieux s’assombrirent, lorsque ses doigts effleurèrent les feuilles d’un arbres.

lundi 18 janvier 2010

La Hit Girl de la semaine!


Que dire de cette jeune actrice... connue depuis peu grâce au phénomène Twilight, Kristen Stewart est talentueuse, elle est aussi très réservée à se demander pourquoi elle à choisit de devenir actrice, un métier où l'on est surexposé.


Enfin, Kristen est ce genre de fille un peu garçon manqué qui ne fait pas attention à son look, t-shirt classique, jean slim, Converses... voici la panoplie qui garnie le dressing de cette jeune actrice, on est loin des escarpins et multiples robes de créateurs. 


Cependant, comme toute star qui se respecte Kristen à décidée de remédier à son incompétence à allier son look avec sa personnalité et s'est finalement payé les bons conseils d'un styliste avisé qui à sut lui trouver un style entre son coté actrice hollywoodienne torturé par le fulgurant succès (de Twilight) et par l'actrice qui donne le bon exemple. 

Ce qui donne un effet plutôt réussi, j'aime beaucoup les tenues qu'elle porte pour les avants-premières... ouf ça rattrape le coup ;)



On mode Golden Globes ...


Voici les plus belles robes qui ont foulées le prestigieux tapis rouge des Golden Globes, je les ai sélectionné spécialement pour vous :)





dimanche 17 janvier 2010

Chapitre 1 : L'INVITATION recapitulatif

Voici la liste des liens pour ce chapitre : (Cliquez sur les liens)

Chapitre 1 : L'INVITATION (suite et fin)

 

-          Rayane ! c’est Oussim ! comment te sens tu ? 
-          … j’ai mal à la tête, tellement mal… Rayane était au bord d’une rechute lorsqu’il ajouta. C’est ta sœur Altair… sa présence me fait souffrir… Eva croisa tous ses regards en même temps qui l’a fusillaient. Les larmes coulaient sur son visage délicat, en courant elle regagna l’étage et s’enferma dans la salle de bain.
-          Tu es sérieux? Eva n’a pourtant rien fait ! remarqua Altair. Son ami avait reprit des couleurs et put s’asseoir contre le divan.
-          … je ne sais pas ce qui s’est passé, une douleur abominable s’est emparée de moi au seul contact de ta sœur. J’ai voulu vérifier cette théorie en lui prenant la main et une douleur encore plus intense me frappa et me fit perdre connaissance. C’est étrange… ça ne m’était jamais arrivé auparavant. Ses frères écoutaient avec attention. Le plus jeune d’entre eux s’approcha de lui, le prit par les épaules afin de l’aider à marcher. Ils remercièrent Altair et les autres pour leurs aides et rentrèrent chez eux le visage méfiant et accusateur.
Marissa avait rejoint sa cousine, elle toqua à la porte doucement.
-          Eva c’est moi, ouvre sil te plait. Personne ne répondit, on entendait le bruit de l’eau qui coulait.
-          Je t’en prie ouvre moi, les Herat sont rentrés chez eux. Ce n’est rien Eva, Rayane va mieux. Marissa parlait à travers la porte ; sans bruit Altair se posta derrière elle. Il toqua à la porte brutalement.
-          Eva ouvre ! tu fais la tête? allez cesse de faire l’enfant ouvre moi ! Toujours aucune réponse, il toqua de plus belle.
-          Laissez moi tranquille ! cria Eva en pleur.
-          Tu pleurs ? Eva ouvre moi sil te plait ! je ne voulais pas m’énerver tout à l’heure, mais la situation était critique, j’ai vraiment eu peur pour lui. Je me suis emporté… pardonne moi.
-          Ce n’est rien… j’aimerais être seule maintenant. Dit Eva qui avait baissée la garde.
-          Très bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit appelle moi. Dit son frère rassuré que sa sœur ne lui ai tenue rigueur pour son comportement quelque peu brusque.


FIN DU Chapitre 1
MERCI D'AVOIR PRIS LE TEMPS DE LE LIRE

LA SUITE TRÈS BIENTÔT

QU'AVEZ VOUS PENSEZ DE CETTE 1ere PARTIE?

samedi 16 janvier 2010

Chapitre 1 : L'INVITATION (suite 8)


Altair était rentré à la maison, il salua rapidement les invités, intrigué par ses visages dépités. Lorsqu’il apprit la nouvelle, une rage indescriptible s’emparât de lui, il n’avait pu se contenir ce jour là. Face à Anis, il l’avait plaqué contre le mur, le poing menaçant. « Comment ose tu venir chez moi et annoncer cela sans aucune gène ». Ses parents et ses soeurs l’avaient retenu, Anis n’avait même pas essayé de se défendre, les bras le long du corps, la rage de son ami s’amplifiait encore plus. « A partir de ce jour je ne veux plus te voir traîner ici, oublie ma famille et ne t’approche plus jamais de ma soeur ». Depuis Anis avait déserté le quartier,  le revoir dans la forêt avait était un pur hasard, ou voulais t’il l’a revoir ? Eva ne savait plus ce qu’elle devait croire, il fallait qu’elle l’oublie au plus vite pour ne pas souffrir à nouveau.

Eva reprit ses esprits, suivant Rayane du regard, il s’était levée brusquement, son visage s’était transformé.
-          Je dois y aller Altair, j’espère te voir bientôt… tu peux passer quand tu veux à la maison. Rayane salua ses amis d’une poignée de main chacun, il avait l’air embarrassé une pâleur se remarquait sur ses traits.
-          Déjà ! mais tu viens à peine d’arriver, c’est tellement rare que tu passes… allez ne te fait pas prier, reste dîner à la maison avec Medhi et ma cousine. Altair le pris par l’épaule amicalement.
-          Désolé vraiment… je ne peux pas rester. Rayane regarda Eva, d’un œil noir. Je ne me sens pas très bien… je ferais mieux de rentrer. Il salua ses deux amis, tourna les talons vers la porte.
-          Tu ne vas pas utiliser mes propres répliques pour t’extirper d’une mauvaise situation ! lui lança Medhi gentiment. Des rires retentirent avec éclat.
-          Je n’oserai pas, ce n’est pas mon genre, vraiment… j’ai mal au crâne. Il regardait Eva la mâchoire serrée.
-          Eva s’il te plait apporte lui de l’eau, je ne veux pas qu’il me fasse un malaise. Rayane assied toi un instant!
Eva s’afféra à la cuisine, prit trois feuilles d’absinthe dans un des tiroirs. Elle les fit bouillir une minute dans de l’eau et laissa refroidir, puis versa l’infusion dans un grand verre. Elle le déposa sur un plateau et se dirigea dans le salon. Rayane était désormais blême, la tête entre ses mains, il marmonnait des mots incompréhensibles. Eva s’approcha, lui tendant le verre.
-          Voici pour toi, j’espère que ça ira mieux. Rayane leva les yeux, il fronça les sourcils, sa douleur s’accrut soudain. Malgré cela, il tendit la main pour prendre la boisson, ses doigts en contact avec ceux de Eva, il s’écroula sur le divan comme si il fut électrocuté. Tous s’étaient précipités autour du malade, Altair s’accroupit et tapota les joues de son ami.
-          Rayane ! réveille toi ! Rayane ! celui-ci ne bougeait pas. Eva occupe toi de lui, je vais chercher de l’aide. Celle-ci obtempéra sur le champ, elle s’asseya  prêt de lui. Sa cousine avait apportée des serviettes trempées dans de l’eau glacée. Le front du malade en fut recouvert aussitôt, sentant des gouttes qui dégoulinaient le long de son visage, celui-ci ouvrit les yeux doucement. Eva le regardait, elle lui prit la serviette pour l’échanger avec une autres beaucoup plus fraîche.
-          Ca va aller, Altair est allait chercher de l’aide. Dit Eva d’une voix douce et rassurante.
-          … hum… Ne me touche pas !... j’ai mal à la tête !... tu me fais mal! Rayane hurlait tellement la douleur était insupportable. Eva s’écarta d’un bon, il l’avait repoussait d’un revers de la main.
-          Je suis désolé, je ne voulais pas… Eva était inquiète pour lui, mais ne comprenait pas son agressivité envers elle. Il lui prit soudain la main, d’une voix à peine audible, lui murmura à l’oreille.
-          C’est toi Eva ! tu me fais tellement mal ! ce contact fut tel un électrochoc, il relâcha son emprise et sombra de plus belle. Altair réapparut accompagné des trois frères de Rayane, ils s’empressèrent à son chevet.
-          Que c’est il passé ? interrogea l’un des frères, il s’était adressait à Eva, la plus proche du souffrant.
-          Il se sentait mal… et je lui ai apportait un remontant qu’il n’a pas but… quand il s’est évanouit. Eva était gênée, elle ne se sentait pas à sa place autour de tout ce monde au regard accusateur. Oussim toucha le front de son frère, il était brûlant.
-          Ca lui arrive souvent ? demanda Medhi inquiet.
-           … Euh… Non, pas du tout. Répondit Oussim hésitant.
-          A-t-il avalé quelque chose ? A-t-il dit quelque chose? dit un autre de ses frères, Farés était le cadet, plus grand, plus imposant que les autres.
-          Non, rien du tout. Répondit Medhi. Mais il à parlait à Eva, je ne sais pas se qu’il à put lui dire, je crois qu’il délire ! Tous la regardèrent, celle-ci baissa la tête.
-          Qu’a-t-il dit Eva ? lui demanda son frère Altair, empressé.
-          … Il n’a pas tous ses esprits… J’ai l’impression qu’il divague… il n’a rien dit d’important ! Eva se sentit mal, des gouttes de sueur perlaient sur son front, l’atmosphère était pesante.
-          Peu importe ! je veux savoir ce qu’il t’a dit ! Altair cria sans s’en rendre compte, sa sœur fit un pas en arrière.
-          Inutile de t’énerver… Il m’a juste dit que je lui faisais mal… Mais tous pourront te dire que je n’ai absolument rien fait ! je ne comprends rien ! Les larmes aux yeux, Eva était à bout de nerf. Soudain Rayane reprit conscience, tous se détournèrent d’elle pour accueillir le malade.

MANGA : Vampire Knight


Ça va bien faire 10 ans que je ne m'intéressais plus aux mangas, j'adore ça mais je ne trouvais plus de bons mangas comme dans l'époque Dorothée: Ranma 1/2, Max & Cie, Sailor Moon, Dragon Ball Z, Les Chevalier du Zodiac, Ken le survivant et j'en passe sont  les mangas qui ont bercés et parfois animés (Ken) mon enfance.

Donc, j'avais envie de regarder un bon anime avec de bons dialogues (Sailor moon c'était cool à 10 ans), alors on m'a parlé de Naruto (toujours pas regardé) je me suis dis c'est pour les mecs, One Peace: j'aime pas du tout les graphismes, pour l'histoire je n'ai pas vraiment suivi, Fruit Basket : trop lolita!

Finalement par hasard je suis tombé sur Vampire Knight, vous allez me dire "c'est l'effet TWILIGHT" comme m'a dit une certaine personne, et bien non. Que ça puisse parler de vampires ou d'autre chose, le constat est le même : C'EST UN MANGA DE  QUALITÉ! tout est irréprochable, les dessins, la musique, les dialogues et enfin l'histoire: Romantique je vous l'accorde, mais pas de répliques mielleuses à en maudire l'amour en soi.

Je ne peux que vous conseiller vivement cet anime, même pour les non-adeptes de dessins animés ou de mangas, je suis persuadé que vous allez aimer.




mercredi 13 janvier 2010

Chapitre 1 : L'INVITATION (suite 7)

Eva regardait ce trio complice avec envie, Altair avait le don de se faire de vrais amis, il était si attachant que tous lui vouaient une amitié sans borne. Même Anis l’adorait, jusqu’au jour où celui-ci vienne demander la main de sa soeur. Altair était fou de rage, il n’était pas d’accord quant à cette union, il disait que Anis n’était pas un bon parti, qu’il ne montrait jamais son vrai visage. Ses parents n’avaient pas jugés cela très grave et quand bien même, il changerait après le mariage.
Eva était donc fiancée depuis une semaine que son futur époux fit marche arrière. Il s’était rendu avec sa mère et ses deux sœurs annoncer la nouvelle des plus surprenante. Les Corbouss étaient très mal à l’aise, la mère annonça à la famille Ashimine que leur fils ne voulait plus épouser leur fille car il ne se sentait pas prêt. Anis baissait la tête, la honte l’empêchait d’affronter les regards qui le foudroyaient.
-          C’est son choix et nous le respectons. Eva est très jeune, elle aura d’autres propositions, ce n’était pas écrit. Dit monsieur Ashimine calme, les yeux rivés sur le jeune homme qui ne levait toujours pas la tête.
-          Je… je vous présente mes excuses les plus sincères Ledoni, mon fils a fait preuve de précipitation et de stupidité. Je ne puis contenir m’a gène, vous êtes une famille respectable et je suis consciente que ce revirement de situation fera beaucoup de bruit dans le quartier. Dit la mère d'Anis, le visage serré, elle tenait un mouchoir de soie qu’elle ne cessait de froisser nerveusement.
Eva était dans la cuisine, la porte entrouverte, ses quatre sœurs étaient cachaient derrière. Elles écoutaient la conversation avec attention, tandis que leur sœur des plus concernée faisait la vaisselle.
-          Mais laisse moi de la place Feryel, tu m’écrases les pieds ! dit Sania en chuchotant nerveusement.
-          Je suis désolé, mais je ne vois rien avec ta touffe de cheveux !
-          Chut ! toutes les deux, on va vous entendre, déjà que c’est mal barré, restez discrète ! Leur intima leur sœur aînée Milha, d’une voie cinglante.
Eva ne leur prêta aucune attention, le visage fermée, elle fixait au loin par la fenêtre les arbres de la forêt, tout en essuyant la vaisselle. Une fois finie, Eva ouvrit la porte de la cuisine brusquement. Tous dans le salon se retournèrent un à un et ses sœurs démasquées s’enfuirent dans la cuisine honteuses.
Eva, nerveuse marchait indifférente vers l’escalier. Elle n’avait même pas prit la peine de saluer les invités, ni même de remarquait qu'Anis s’était levé lorsqu’elle avait surgi. Montant les marches deux par deux, elle atteignit rapidement sa chambre et s’enferma à clef. Elle ouvrit la fenêtre, s’accouda sur le rebord et prit une grande bouffée d’air. En début d’après-midi, il faisait lourd, le soleil tapait fort, aucuns nuages n’étaient visibles pour adoucir ce climat caniculaire. Eva, regardait au loin sans intérêt, obnubilée par la présence de ces ôtes. Anis était chez elle, non pas pour rendre visite à sa fiancée comme tout jeune futur époux. Non, il était là pour l’humilier devant toute sa famille. Sans être prévenu au préalable, Eva ne savait pas qu’il avait changé d’avis, qu’il ne voulait plus d’elle. Elle aurait put être sous le choc, pleurer même, mais étrangement cela ne venait pas, elle ne savait pas pourquoi la nouvelle ne l’avait pas autant heurtée.

Cela cachait sûrement un dysfonctionnement en elle, voulait elle inconsciemment refouler cet événement, qui tel une bombe à retardement allait exploser d’un moment à l’autre.

lundi 11 janvier 2010

La Hit Girl de la semaine!



























Voici la jeune et jolie Keira Knightley qui selon moi est l'une des rares talentueuses actrices à se préserver des médias. Elle ne sort que pour la sortie de ses films et c'est toujours un immense plaisir d'admirer avec qu'elle classe elle sait s'habiller!

Elle à été durant l'année 2008 l'égérie de Chanel (Coco mademoiselle), toujours très classe et simple à la fois. Une actrice qui collectionne les rôles d'époques (Orgueils & Préjugés, Reviens moi, The Duchess, Silk...) où elle y fait également figure d'icône de la mode.


dimanche 10 janvier 2010

Chapitre 1 : L'INVITATION (suite 6)

Ce fut les derniers mots qu’elle prononça à son ancien ami, à son ancien amour, elle regrettait pourtant de s’être emporter ainsi. Fallait il l’ignorer, rebrousser chemin sans lui parler, Eva ne voulait pas agir ainsi. Ne voulant pas lui montrer toute l’importance qu’il représentait pour elle, l’indifférence était sa seule arme.
Mais ce jour là, il lui avait parlé en premier, elle ne pouvait faire autrement et puis il avait retrouvait Sissou. Ce souvenir, elle le ressassait constamment nuit et jour, chaque détail l’avait marqué, la façon dont il lui avait parlait, sa démarche, son sourire toujours aussi ravageur. Et puis ce visage, si beau et si triste à la fois.

Arrivée devant le pallier de la maison, Eva et sa cousine parlaient et rigolaient à voix basse. La première ouvrit la porte et entrèrent toutes les deux dans le couloir qui donné directement dans le salon. Son frère Altair était assis, sur le divan en velours beige, il riait à gorge déployée, avec deux jeunes hommes à ses côtés.
Le premier était brun, les yeux marron foncés, bien en chair il était en train de parler. Le second était mate de peau, un hale doré mettait en valeur ses yeux bleus, celui-ci ne lui était pas inconnu.  Les deux jeunes filles s’approchèrent un peu plus, elles ne pouvaient regagner directement la cuisine autrement. Tous les regardèrent longuement, celles-ci ne disaient rien, elles baissèrent les yeux, Altair se leva d’un bond et s’approcha de sa sœur.
-          Eva ! te voila enfin ! je te cherchais partout ! je te présente mon ami Mehdi, il habite la ville voisine de Kaleà et Rayane Herat que tu connais déjà je crois. Eva s’avança vers les deux hommes et leur fit un signe de tête en guise de salutation.
-          Bonjour… elle rougit un peu et tourna les talons vers sa cousine, celle-ci les avait saluée de loin.
-          On y va. Dit-elle doucement, d’une voix à peine audible. Maman m’attend.
-          Maman est chez Souliane avec les filles, il faut croire qu’elles n’a pas eu la patience de  t’attendre… dit-il en ricanant légèrement. Et si vous restiez avec nous ? plus on est de fou plus on rit! non ? Son frère attira sa sœur par le bras et pria sa cousine de prendre place sur le fauteuil d’en face, ce qu’elle fit avec ravissement. Eva ne pouvait refuser sous le regard des invités, elle déposa son panier sur la table de la cuisine et prépara des boissons fraîches pour ses hôtes.

Cinq minutes plus tard, Eva réapparut un plateau à la main, elle le déposa sur la table basse du salon devant le divan. Elle prit place sur le fauteuil voisin de sa cousine qui attendait quelque peu gênée de se retrouver seule avec trois jeunes hommes.
-          Je te remercie Eva. Dit son frère chaleureusement.
-          Alors Mehdi, raconte nous la fin ? Altair regarda son ami d’un air dés plus intéressé.
-          Où en étais-je… ah oui ! elle m’avait donc donnée une part de gâteau que j’avais refusé gentiment, elle insista j’ai donc goûté par politesse. Il était infect ! Toute la famille me regardait manger avec autant d’attention, je ne savais plus où me mettre. C’est alors, que son père m’invite à fumer la chicha, j’ai refusé poliment encore une fois. L’ambiance était bizarre, on dirait qu’on assistait à une transaction secrète, son père me dit:
     « Alors, qu’a tu décidais mon fils? Ma fille est belle, intelligente, bonne ménagère et elle sait cuisiner ! Tu ne trouveras pas mieux dans tout le pays»
-          Alors moi je ne comprenais rien de ce qu’il me disait, je pensais être venu pour lui acheter des chevaux, comme me l’avait dit mon père. Je me suis retrouver au beau milieu d’un piège  matrimonial, cet homme voulait me refourguer sa fille ! Eva regarda le jeune homme parler, son histoire la faisait rire, d’où son sourire marqué. Rayane écoutait impassible, son visage était fermé. Seuls les rires de son d'Altair détendaient l’atmosphère étrange qui s’installait.
-          Ah ! mon pauvre Mehdi ! mais qu’est ce que tu es allais faire là bas, tout le monde sait que Moncef est un rustre, il t’aurait offert sa fille gracieusement pour une poignée de cacahuètes ! Avec huit filles sur les bras, il en à plus qu’assez ! Altair se moquait de son ami tout en regardant sa sœur du coin de l’oeil.
-          A peine avait il appelé sa fille pour me l’a présenter, que je me suis enfuit. Je prétextai une soudaine migraine et qu’il fallait d’urgence que je rentre à la maison. Le jeune homme se mit à rire.
-          Peut-être que c’était la femme de ta vie, qui sait ? renchéri Rayane moqueur sans sourcillé. Tous esclaffèrent.

samedi 9 janvier 2010

FRICASSÉ A LA TUNISIENNE



La pâte :
500g de farine
1 œuf
1/2 cube de levure de boulanger
1 bon demi-verre d'huile de tournesol
1 pincée de sucre
1 cuiller. à café de sel

La farce :

Sauce (pas très piquante)
1 filet d’huile d’olive
1 oignon
1 tomate
250 g de thon nature

300 g crevettes cuites
4 œufs durs
Olives (noires, verts)
câpres
Champignons de paris (précuits)


Préparation de la pâte :
Délayer dans un grand bol la levure dans 2 cuillères à soupe d'eau tiède, y ajouter 1 cuillère à soupe de farine. Mélanger les 2 éléments, couvrir d'un torchon propre et laisser lever pendant 1 heure.

Dans un grand saladier verser le reste de farine, le sel le sucre et les mélanger, faîtes un trou au centre y verser le levain, l'huile, et l'œuf. Mélanger le tout avec la main et en faire une boule, l'étaler sur un plan de travail ou une table farinée et pétrir pendant 15 à 20 min en tournant la boule dans tous les sens jusqu'à obtention d'une pâte a consistance élastique et un peu collante.

Prélever des morceaux de pâte de la grosseur d'un gros abricot, 5 cm de diamètre environ.
Former des petits pains ovales et les poser sur un plateau fariné en les espaçant pour qu'ils gonflent, couvrir de plusieurs torchons propres et les laisser lever 1 h.


Préparer une sauce, dans une casserole verse un filet d’huile d’olives, ajouter l’oignon haché, la tomate (sans la peau) coupée en dés très fins, la moitié d’une cuillère à soupe de tomate concentré laisser frémir 5 min.

Assaisonner le tout d'un filet de citron, sel, poivre, safran, curry. Ajouter le thon et les œufs et les crevettes cuites coupés en petits morceaux et les câpres.

Chauffer l'huile dans une friteuse ou une poêle, les faire frire et attendre qu'ils prennent une belle couleur dorée, les retirer à l'écumoire pour qu'ils s'égouttent et les déposer sur du papier absorbant

Couper les fricassés en deux d'un seul côté et les farcir avec la farce et servir chauds ou froids.

Recommandation : l'huile de friture ne doit pas être brûlante. Pour être sur, y plonger un petit morceau de pâte qui doit dorer tout doucement.

BON APPETIT !


Chapitre 1 : L'INVITATION (suite 5)

Eva n’avait pas parlée avec son ami d’enfance depuis tellement de temps, depuis cette fameuse journée où ils s’étaient croisés dans la forêt des Poudreuses il y a six mois, elle n’avait jamais eu l’occasion de le revoir auparavant. Cette après-midi là, Eva se promenait dans les bois vêtu d’une longue robe à bretelles en soie blanche. Dans ses bras un petit chaton que lui avait offert son frère Altair, elle l’avait baptisé Sissou. Un adorable chaton noir et blanc qui ne l’a quittait jamais. Il faisait très beau ce jour là, les rayons du soleil traversaient les arbres avec puissance. Ils éclairèrent toute la forêt des plus verdoyantes. Eva sortait très peu en ville, elle adorait la nature et ne comptait pas les heures passait à se promener dans la forêt où à s’occuper du jardin. Il était tard, la nuit allait tomber, Eva voulut rentrer à la maison, mais Sissou s’était enfuit à l’affût d’un rongeur, il courait tellement vite, qu’elle ne put le rattraper.

- Sissou ! Sissou ! allez reviens ! sil te plait !
Eva l’appela mais en vain, elle décida de partir à sa recherche avant que la pénombre ne l’y empêche. Il était bien 17 heures et la nuit tombait très vite. Eva suivit les traces de son chaton. Rapidement, elle se retrouva entourée d’arbres identiques, des arbres à perte de vue. Elle commençait à paniquer, elle était bel bien perdue dans cette immense forêt de dix milles hectares. Eva s’arrêta et regarda autour d’elle. Soudain, elle entendu un bruit de crépitement de feuille et de branche derrière elle.

- Salut Eva, c’est ce cascadeur que tu cherches ? dit une voix grave et suave. Eva se retourna brusquement et aperçu son interlocuteur, son cœur faillit s’arrêter de battre. Cependant elle fit mine de ne pas lui prêter d’attention. Elle observa son chaton, résigné le corps recouvert de feuilles et de terre, emprisonné par de grandes mains, les pattes bâillantes au dessus du sol.
- Sissou tu es tout sale ! qu’est ce qui t’es arrivé ? le chaton la regarda et miaula.
- Je pense qu’il ne te répondra pas ! il se mit à sourire. Je l’ai trouvé dans un trou de taupe, le pauvre miaulait tellement fort que je l’ai entendu de l’autre côté de la forêt. Je t’ai également entendu, ce qui m’a encourager à retrouver ce vilain vagabond. Son sourire se marqua encore plus, ses dents étaient d’un blanc éclatant.
- Euh… et bien merci Anis… je ne l’aurais jamais trouvé toute seule. Eva avait désormais les joues en feu, elle ne pu contenir sa gène.
- De rien très chère, à ton service ! un silence s’installa, pour détendre l’atmosphère il ajouta. Comment vas-tu depuis tout ce temps ? toujours aussi magnifique. Anis lui tendit le chaton tout en la regardant dans les yeux, Eva rougit encore plus, son cœur battait à tout rompre.
- Je vais bien merci… et toi ? elle balbutia et fit mine de ne pas avoir entendu le compliment.
- Tout va bien de mon côté… merci de t’en souciait. Il l’a gratifia d’un large sourire enjoué, pensant qu’elle ne prendrait pas la peine d’en savoir plus sur lui. Tout deux gênés, le silence s’installa de plus belle durant plusieurs longues minutes

- Eva… Il faut que je sache ! pourquoi es tu si distante avec moi? Autrefois nous étions si proches, si complices… tu me manques… Il regardait désormais le ciel mélancolique, la mâchoire serrée. Eva ne put s’empêcher de l’admirer, aussi beau que dans ses souvenirs, aussi grand que dans ses rêves. Sa chevelure châtain clair était coiffée naturellement vers le haut, sa carrure d’athlète était la même. Ses muscles saillants mettaient en valeur un t-shirt bleu marin et un pantalon en toile noir.

- Je penses que nous nous sommes tout dit Anis… je… je ne puis continuer à faire comme si nous étions amis, tu sais ce que je pense de tout ça, maintenant je te prie de m’excuser on m’attend chez moi. Elle le toisa quelques secondes et se dirigea vers le chemin sinueux non loin.
- Attend Eva ! Il l’agrippa par le bras. Je sais que tout a mal tourné pour nous et j’en suis navré, je m’en veux tellement si tu savais ! Il regardait le sol.
- Anis je t’en prie, inutile de ressasser le passé. Dit Eva les mains tremblantes, elle ne le regardait pas, dos à lui, une rage indescriptible l’a submergea, des souvenirs de leurs jours heureux lui vinrent à l’esprit.
- Eva je pense sans arrêt à toi, je me remémore constamment tous ce que nous avons vécu… notre avenir gâché … je m’en veux tellement… Ces yeux s’étaient assombris, il parlait avec souffrance. Eva se tourna face au jeune homme le regard noir.

- Si tu y tiens Anis, je vais te dire les choses pour la dernière fois ! Celui-ci fronça les sourcils. Ne t’imagine pas une seconde qu’il aurait pu avoir un avenir commun entre nous, tu m’as trahi, blessé et comme si ce n’était pas suffisant, devant toute ma famille… si ta culpabilité te ronge à ce point cesse de penser à tout ça… arrange toi pour ne plus jamais me revoir… Eva était empli de rage, le revoir, l’entendre prononcer ces mots l’a faisait souffrir atrocement.
- Tu… tu me suggères donc de quitter la ville, Eva ? de ne plus te revoir ?
- Je ne suggère rien, toi seul es en mesure de savoir ce qui est le mieux pour toi. Tête baissée, Eva senti Anis la fusiller du regard, se contentant ainsi de regarder ses sandales pour ne pas l’affronter.
- Tu penses donc que j’ai eu le choix ! de braver ta famille et la mienne ! les convenances ! les qu’en dira t-on ! afin que tu sois mienne et ensuite te repousser et te déshonorer devant les tiens ! Eva si tu savais tout ce que j’ai enduré, tout ce que j’ai dû supporter… Anis serra la mâchoire, les poings fermer il fixait encore le ciel.
- S’en est trop ! je ne puis écouter l’ampleur de ta souffrance et tes excuses incessantes! je suis désolé Anis, quand bien même ta souffrance serait telle que tu en mourrais, jamais je ne pourrais te pardonner, au grand jamais ! maintenant je dois rentrer. Eva le regarda une dernière fois, elle savait que ses paroles étaient les plus blessantes qu’elle n’avait jamais proférées et que Anis serait blessé. A ce jour elle n’avait plus rien à perdre, peut être voulait elle regagner une fierté qu’elle avait perdu à cause de lui.
Elle tourna les talons et s’en alla, Sissou dans les bras, il miaulait doucement, elle ne se retourna pas et se martela dans la tête pour garder son sang froid : « il ne s’est rien passé, il ne s’est rien passé ».