dimanche 28 février 2010

Chapitre 3 : suite 4

(Afin de pouvoir suivre l'ordre du chapitre 3 voici les parties antérieures)


-          Merci ma…dame… bégaya Eva.
-          Inutile de me remercier, je ne fais que dire tout haut ce que toutes et tous pensent tout bas mon enfant. Mais trêve de bavardage, j’ai quelque chose à te montrer maintenant. A ces mots, Eva jubila, Mme Herat l’attendez t’elle aujourd’hui ?
-          Madame, comme je vous l’ai dit un peu plus tôt je suis venu parler à Rayane d’une chose importante et je ne peux pas rester trop longtemps.
-          Eva, ne t’inquiète pas, il n’y a rien que Rayane doive savoir à propos de toi et qu’il ne sache déjà. Celle-ci se leva toujours avec autant de classe et emboîta le pas vers la bibliothèque tout à coté de la table à manger. Elle se baissa et s’empara d’un livre à la couverture bleu marine ranger sur la dernière étagére, étrangement il n’avait pas de couverture.
-          Tiens Eva, se livre est pour toi, je te l’offre. C’est un roman inspiré des légendes et des contes du pays, je suis sure que tu vas beaucoup apprécier ! Elle lui tendit le livre sans la regarder et se dirigea vers une petite porte de couleur argentée. 
-          Je vous remercie madame, et moi qui cherchais de nouveau livre, merci beaucoup ! La gratifia Eva.
-          Ce n’est rien, si tu as envie de renouveler ta collection, tu peux venir te ravitailler ici quand bon te semble. Mme Herat lui sourit et fit face à la porte, farfouillant dans la poche de sa robe, elle en sortit une clef en or. Elle déverrouilla la porte, l’ouvrit et s’approcha ensuite d’Eva.
-          Personne n’est jamais entré dans cette pièce mise à part moi, c’est un endroit que je tiens à partager. J’y avais réservé l’accès à mes futures belles filles, toi tu es comme ma fille, donc il est logique que je te montre ce qu’il te revient de droit. La voix de madame Herat avait changée, elle s’était encore plus adoucie, on pouvait clairement comprendre que l’absence d’une fille parmi ses fils avait était un manque pour elle. Eva ne comprenez que très peu ce qu’elle sous entendait, mais elle préféra se taire et découvrir de quoi elle voulait parler.
-          Maintenant je t’en prie, entre avec moi. La maîtresse des lieux l’invita à entrer, une main entraînante et chaleureuse posée sur le dos de la jeune fille. Eva obtempéra et l’a suivi sans se soucier de ce qu’elle aller découvrir. La pièce était extrêmement éclairée et plus elles avancèrent et plus Eva constatait que la pièce était gigantesque. D’abord elle remarqua que l’immense chambre était divisée en deux étages, un lustre en cristal magistral dominait le centre de la pièce, faisant miroiter la lumière en de multiples rayons de couleurs vert, bleu et rouge. Eva avançait bouche baie tellement la pièce était magnifiquement décorée. Ici encore, des tableaux de maîtres représentant des anges et de sublimes femmes vêtu très légèrement ornaient les murs tapissaient d’un blanc immaculé.

Sur les deux étages que comptait cette pièce démesurée, était suspendus sur toute la surface des robes, des tenues et des accessoires de mode splendides et très raffinés. C’était un dressing géant digne de celui d’une princesse de sang royal, peut être que Sirheen Habiri possédait également ce même genre de dressing où elle pouvait stocker ses nombreuses et incalculables robes, toutes plus magnifiques et plus coûteuses les unes que les autres. Eva était scotchée, elle n’avait jamais eu l’occasion où même les moyens de porter une de ses robes.

samedi 27 février 2010

HIT GIRLS

 
 
 
 









Chapitre 3 : suite 3

(Afin de pouvoir suivre l'ordre du chapitre 3 voici les parties antérieures)
SUITE 1 ICI
SUITE 2 ICI


Il était bien six heures du matin, Eva se moquait de déranger qui que se soit, elle était déterminé dans sa démarche et allait par tous les moyens apprendre la vérité. Cent mètres plus loin, elle arriva devant le portail magnifiquement doré de l’imposante demeure. Un carillon également doré était suspendu à droite du portail, Eva le secoua et patienta un instant. Ne pouvant détourner les yeux de cette sublime entrée, Eva remarqua que les Herat avait aménagé l’extérieur de leur maison avec beaucoup de goût.
Il faisait très beau ce matin, le soleil faisait miroiter les gouttelettes de rosée suspendu au balcon des lys multicolores qui jonchaient cette même entrée. Une légère brise caressa leurs longues pétales qui libéra un parfum divin, Eva respirait ses aromes enivrant et se laissa emporter vers des songes autrefois bien réels : Anis, leur histoire, leur amour… tant de souvenirs qu’elle n’arrivait pas à oublier. Soudain le portail s’ouvrit doucement, ce qui l’a coupa dans ses rêveries. Un homme assez âgé vêtu très élégamment la salua sans un mot. Il lui fit signe d’entrer toujours très poliment, Eva s’avança doucement sans mot également. Elle traversa la sublime allée au galet multicolore et aperçu au loin la fontaine sur laquelle elle s’était reposée quelques jours auparavant.
Le vieil homme qui paraissait être le concierge, l’invita à entrer comme si elle y était attendue. Eva trouva cette attitude quelque peu étrange, mais ne perdit en rien de ses intentions premières. Elle arriva dans le très grand salon au premier étage, là où de superbes tableaux de maître étaient suspendus. Elle aperçut directement madame Fadila Herat assise à la table à manger, elle prenait son petit déjeuner, seule face à une gigantesque baie vitrée qui donnait sur le jardin.
-          Eva ! Qu’elle belle surprise tu me fais là ! Viens par ici que je te vois de plus prés. Dit madame Herat qui était apparemment très heureuse de recevoir Eva. Malgré tout, le ton qu’elle avait employé dénotait une certaine attente de sa part.
-          Bonjour Mme Herat, comment allez vous en cette belle matinée ? répondit Eva très poliment.
-          Je me porte très bien merci. Et toi tout va pour le mieux j’espère ?
-          Tout va pour le mieux madame, je suis venu parler à Rayane, est-il présent ? Enchaîna Eva, laissant pour une fois les bonnes convenances de côté.
-          Il fait magnifiquement beau aujourd’hui, cette journée en prédit long sur la soirée à venir. Que va tu porter pour le dîner royal ma chère? Mme Herat n’avait visiblement pas entendu le motif de la venue d’Eva et passa à un sujet beaucoup plus croustillant.
-          Je me suis fais confectionner une robe sur mesure chez Sediki.
-          Sediki est un très bon tailleur pour homme, ses robes sont acceptables mais je ne pense pas qu’elles sont d’un très bon goût, surtout pour assister au grand dîner royal. Est- ce ta première invitation ? Suggéra Mme Herat, l’air faussement détaché.
-          Oui c’est notre première invitation familiale. Nous sommes très honorés d’y être conviés. Je ne suis pas très coquette madame, j’aime les choses simples. Madame Herat se mit soudain à rigoler, elle plaça délicatement sa main devant sa bouche et rigola de plus belle. L’élégance de cette femme était indéniable, seule une femme du monde aussi raffiné s’avait faire la différence.
-          Ma chère enfant, vous m’impressionnerez toujours ! Que de modestie et de retenue, soyez plus ouverte à vous-même. J’ai rencontré des jeunes filles des quatre coins du monde, toutes plus belle et plus riches les unes que les autres. Mais aucunes d’entre elles ne possédaient la beauté et l’élégance qui te caractérisent tant. Eva s’empourpra et baissa la tête. Je n’ai pas un don de savoir flatter très poussé ma chère, mais je sais juger de la beauté et tu es la plus sublime de toute. Mme Herat la fixa sans croiser son regard et continua d’apprécier son thé au jasmin.

A lire et à voir : TRUE BLOOD



Une amie croqueuse de livre à temps plein me fait office régulièrement de librairie. Il a quelque temps, elle me fait un rapide résumé du roman de Charlaine Harris "True Blood" qu'elle à adoré, celle d'une jeune serveuse nommée Sookie Stackhouse qui travaille dans un bar d'une bourgade de la Nouvelle Orléans, elle rencontre Bill un vampire pas comme les autres et tombe amoureuse.
Ce roman se décline en 8 tomes où l'on voit Sookie évoluer dans sa vie qui ne prend de sens qu'auprès de vampires.

J'ai lus le première tome, l'histoire est prenante dés le début avec l'arrivée de Bill Campton, mystérieux, électrique et charmant de surcroit. Il fait chambouler la vie de Sookie, une jolie blonde au caractère bien trempé qui possède le don de lire dans les pensées excepté celles des vampires.

Parfois les scènes sont quelques peu violentes, mais j'aime le fait que les personnages et l'histoire ne tourne pas autour de l'amour ultra mielleux et platonique que l'on connait déjà. Et Sookie nous donne une bouffée de fraicheur dans ce climat glauque et vicieux qui envahi littéralement cette bonne vielle ville de "Bon Temps" avec sa force de caractère et sa franchise à en faire dérouter plus d'un.

Ce roman vampirique au sucés largement prouvé s'est vu gratifier d'une série à son effigie diffusée sur la chaine très câblée HBO (saisons 1; 2; 3). J'ai visionné le 1er épisode de la saison 1 hier, c'est encore plus violent que dans le livre où dés le générique dont la musique est géniale l'on entrevoit durant plus de 2 minutes ce que nous réserve cette première saison tant attendue.

Je n'est qu'un conseil, pour celles où ceux qui croient trouver en "True Blood" une histoire romanesque à la "Twilight", ce roman n'est pas fait pour vous ;)

Âme sensible s'abstenir...



True Blood Générique
envoyé par taikai. - Regardez d'autres vidéos de musique.

mercredi 17 février 2010

Chapitre 3 : suite 2


(Afin de pouvoir suivre l'ordre du chapitre 3 voici les parties antérieures)
SUITE 1 ICI


L’aube ne tarda pas à introduire un magnifique soleil qui enveloppa toute la chambre, Eva en fut même quelque peu éblouit, elle ouvrit très délicatement les yeux, sous cette abondante lumière, ses cheveux reflétaient de sublime reflets acajoux. 
Elle se leva un peu frêle lorsqu’elle remarqua son frère complètement affalé sur le sol, la bouche entrouverte. Elle sourit, touché par cette image et se rendit dans la salle de bain. Ne semblant que très peu affectée par les événements de la veille, elle prit une douche en fredonnant une mélodie qu’elle aimait beaucoup. Elle enroula sa longue chevelure dans une serviette et retourna dans sa chambre pour s’habiller.
-          Eva tu es réveillée ? Comment te sens tu ? Fais moi montrer tes plaies ! S’agita Altair, surpris et soulagé que sa sœur soit si vite rétablie.
-          Je vais bien calme toi ! Lui répondit gentiment sa sœur en repoussant les mains auscultatrices de son frère.
-          Mais tes plaies ont disparues ! c’est impossible ! Altair était stupéfait de voir que sa sœur était si vite guérie.
-          Eva ! ma chérie ! je remercie Dieu de te voir en si bonne forme aujourd’hui! Sa mère se jeta sur sa fille tout en embrassant son visage. Les larmes de Mme Ashimine alertèrent Eva que ce qu’il lui était arrivé était plus grave qu'elle ne le pensait.
-          Maman tout va bien désormais, je ne me rappel plus exactement de ce qu’il m’est arrivé, mais c’est passé, maintenant et je vais bien !
-          Ma chérie, Altair t’as retrouvé gisant sur le sol de la salle de bain hier soir, ton corps…
-          Peu importe maman ! Eva se porte bien et c’est l’essentiel ! coupa sèchement son fils pour ne pas que sa sœur s’inquiète d’avantage. Tu sais que s’est le grand jour aujourd’hui et maman a priée toute la nuit afin que tu te rétablisses. Elle ne pouvait se permettre d’annoncer ton absence à la Cour.
-          Je vais bien et j’irai au dîner royal comme convenu, mais avant je dois savoir ce qu’il m’est arrivé et… je sais que ça ne va pas vous plaire ce que je vais vous dire, mais j’aimerais voir un guérisseur de sorts. Proposa franchement Eva avec détermination. Elle savait que sa famille allait refuser catégoriquement sa requête. Si les Ashimine décident d’aller voir un guérisseur de sorts toute la ville allait être au courant et les habitants de Maroubila en déduiraient qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez eux.
-          Il n’en est pas question Eva ! gronda sa mère. Tu veux nous faire passer pour des fous, des possédés du diable ! Tu n’iras nulle part, si ton père apprenait tes intentions il en mourrait le pauvre!
-          Maman inutile de dramatiser les choses, personne ne sera informé de mes intentions aussi maléfiques que tu peux les qualifier. Je ne peux pas vous en dire plus, mais ce n’est pas la première fois qu’il m’arrive ce genre de chose. Altair se tenait face à la fenêtre, silencieux. Il tourna brusquement la tête vers sa sœur. L’air inquiet et soupçonneux, ses sourcils se froncèrent inconsciemment, ce qu' Eva remarqua aussitôt.
-          Ma fille tu n’as pas les idées en place, hier se fut un gros choc pour toi, tu délires un peu. Repose toi, je vais t’apporter ton petit déjeuner. Lui conseilla sa mère tout en lui caressant l’épaule, afin que sa fille comprenne le chagrin qu’elle lui infligerait si elle ne l’écoutait pas.
-          Très bien maman, mais je n’ai pas envie de me reposer, j’ai l’impression d’avoir dormi une éternité ! Eva leur offrit son plus beau sourire et disparue dans l’escalier. Madame Ashimine et son fils se regardèrent quelque peu perplexe, ne sachant comment la retenir.


mardi 16 février 2010

La Hit Girl de la semaine!


Cette semaine je vous présente avec grand plaisir la douce et talentueuse Mélanie Laurent, actrice française qui à fait ses débuts à Hollywood dans le très brutal "Inglorious Basterds" de Quentin Tarantino, aux cotés de Brad Pitt et Diane Kruger .

Cette jolie blonde native de Paris fut une actrice montante dans le cinéma français. Elle collectionna les films d'auteurs jusqu'en 2009 où elle fit la rencontre de Quentin Tarantino qui lui offrit le rôle de Shosanna jeune juive de France qui réussie à s'échapper de l'exécution de sa famille pas les nazis.
Douce comme une fleur, l'on voit mal cette jeune actrice dans un film de Tarantino où le sang gicle à gogo, mais comme Uma Thurman dans "Kill Bill", le rouge lui va tellement bien. font-family:

Les actrices françaises et européenne sont pour ma part les plus classes, elles ont un sens inné pour la mode et l'attitude faussement sage que l'on peut voir chez Audrey Tautou ou bien Marion Cotillard.
Sont style est toujours sobre/excentrique, soit par le vêtement soit par la coiffure, elle ne vire jamais dans le too much, sachant dosé entre accessoire, maquillage et robe de soirée.


lundi 15 février 2010

Chapitre 3 : suite 1

(Afin de pouvoir suivre l'ordre du chapitre 3 voici les parties antérieures)

-          Eva était seule, de plus la pièce était verrouillée, donc je ne vois pas qui aurait pu lui faire ça. C’est sûrement à cause des fiançailles de Anis, elle n’a pas dut tenir le choc de la nouvelle. De toute manière elle ne se confie jamais à nous comment veux-tu…
-          Feryel! tu en as trop dit, le moment est mal choisi pour vider ton sac je crois! Mais tu as soulevé un point important, Eva était seule dans la salle de bain, je suis sure qu’elle ne s’est pas blessée volontairement. Ça va vous paraître délirant… voir fou… mais je pense que c’est peut-être... un djinn qui lui a fait ça ! Milha regarda ses sœurs, leurs visages s’étaient durcit, leurs yeux s’agrandirent ahuris.
-          Comment ! un djinn ! tu vas beaucoup trop loin Milha ! cria Sania.
-          Pourquoi ? je ne vois pas où est le mal de parler de ses créatures, tous le monde est terrifié en pensant à eux ! peu m’importe, ils ne me font pas peur ! Si Eva a eu à faire à eux, ils ne l’a laisseront jamais en paix à moins de l’a tuer. Milha serra le poing, sa sœur était peut être victime des djinns, la pire malédiction, redoutée de tous.
-          Tu parles des djinns comme si ils existaient vraiment, ce ne sont que des légendes et des contes pour divertir les enfants et les vieillards ! ajouta Feryel qui guettait par la fenêtre l’arrivée de ses parents.
-          Tu ne sais pas de quoi tu parles Feryel, les djinns existent et ont toujours existaient. Lui rétorqua Milha les sourcils froncés, d'un air sérieux elle fixait sa sœur incrédule.
-          Arrêtez un peu ! venez vite ! Eva se réveille ! avait prévenu Sania, qui au chevet de sa sœur bandait les plaies. Toutes s’étaient placées autour de la souffrante, celle-ci ouvrit doucement les yeux, elle regarda les visages familiers qui lui souriaient. Lorsqu’elle se mit à crier très fort, un cri strident celui de la détresse.
-          Eva calme toi ! tout va bien, nous sommes avec toi. Il ne t’arrivera plus rien ! mais Eva était paniquée et terrifiée, ses membres tremblaient. Elle arrêta d’hurler et perdit connaissance. Ses sœurs ne pouvaient cacher la peur et l’inquiétude qui se dessinait peu à peu sur leurs visages.
-          Eva ! est-ce que ça va, répond moi ! demanda Sania tout en tapotant les joues de sa sœur.
-          Laisse Sania, Eva est sous le choc, nous allons attendre le médecin. Mais cela ressemble de plus en plus à ce que je vous ai dit. Demain se tiendra le dîner royal, comment faire si Eva ne peut pas venir ?
-          Elle n’aura pas le choix malheureusement, décliner une invitation royale quelque soit le motif serait vue comme un affront par la Cour. Répondit Feryel, songeant à une alternative. Des pas bruyants résonnèrent de l’escalier qui se remit à trembler. Altair et un homme assez âgé entrèrent rapidement dans la chambre. Madame Ashimine et son mari ne tardèrent pas à les rejoindre. Tous se tenaient autour d’Eva, madame Ashimine ne sut étouffer son chagrin, tandis que ses filles ne laissaient transparaître le moindre sentiment. Le vieil homme barbu se prénommait Jasir-Hibin, le meilleur médecin de la ville, ses tarifs étaient très élevés, mais la situation était grave et il fallait agir au plus vite. 
Celui-ci s’approcha de la malade et ordonna à tous de s’écarter afin qu'elle puisse respirer plus aisément. Il lui toucha le front et sorti un instrument étrange qu’il déposa sur sa poitrine afin d’écouter son cœur. Un silence religieux tenait tout le monde en haleine, le docteur Jasir ne disait pas un mot. On n’entendait à peine ce qu’il marmonnait sous sa barbe. Altair n’en pouvait plus d’attendre, mais il ne voulait pas déranger le médecin en pleine consultation.
-          Ledoni, je suis étonné de voir que votre fille est aussi glacée, autant de plaies et de contusions devraient la rendre bouillante de fièvre. Le vieil homme redressa ses lunettes et ajouta d’une voix rocailleuse.
-          Elle n’a rien d’anormale mis à part ces coupures, elles sont peu profondes mais saignent abondamment, ce qui est d’autant plus étrange, même sous les bandages les plaies ne cesse de saigner. Je ne peux que lui prescrire du repos et de changer ses bandages toutes les deux heures. Le médecin rangea son matériel dans une mallette en bois, il salua la famille et prit congé précipitamment. 

Ainsi, toute la famille alla dîner sauf Altair qui voulait veiller sur sa sœur toute la nuit, craignant qu’il ne lui arrive un autre incident. Il installa un tapis sur lequel il passa la soirée à lire. Mais lorsque la nuit tomba et que les chants des oiseaux laissèrent place aux cris stridents des chouettes, Altair sombra dans un sommeil profond. Eva dormait encore, les plaies avaient cessées de saigner et sa température était redevenue normale, son visage recouvra son teint de porcelaine, les joues légèrement rosées.

samedi 13 février 2010

La Saint Valentin

"Fontaine d'amour" de Gaston La Touche XIXe

C'est demain le jour des amoureux, alors êtes vous prêt à aimer?

Pour ma part je n'est jamais célébré cette fête d'aucune manière que ce soit, à l'évidence c'est un jour comme les autres qui profite à ceux qui nous aime le moins.

On ne va pas répéter mainte et mainte fois que c'est une fête commerciale, bien que ses origines sont toutes autres.

Les origines de la St Valentin: fête païenne ou catholique?

Il existe au moins sept saints chrétiens répondant au nom de Valentin et qui sont fêtés le 14 février:

Un prêtre de Rome: 
Saint Valentin, qui mariait les couples en secret, fut démasqué et arrêté. Pendant sa captivité, il se lia d'amitié avec la fille aveugle d'Astérius, son geôlier, qui retrouva miraculeusement la vue. Il fut décapité à Rome le 14 février 268 ou 270,il est considéré comme le saint patron des amoureux.

Un évêque de Terni:
Ce Valentin fut sacré évêque de Terni, près de Rome dans l'Ombrie, en 203. Célèbre pour ses vertus et ses miracles, il fut appelé à Rome par un philosophe païen nommé Craton, dont le fils était atteint d'une maladie incurable. Valentin le guérit en échange de la conversion de toute sa famille au christianisme. A la suite de ce miracle, plusieurs conversions eurent lieu. Un préfet du nom de Placide fit décapiter Valentin pour avoir troublé le culte impérial. Il fut décapité à Rome vers 273.

Un évêque itinérant de Rhétie:
En Allemagne, Saint Valentin fait plutôt référence à l'évêque missionnaire de Rhétie, dans les Alpes centrales. D'abord moine dans un monastère, il fit bâtir une église à Maïs où il vécut. Il fut représenté comme le protecteur des enfants épileptiques. Il meurt vers 440.

La fête des amoureux est célébrée depuis de très nombreuses années. Son histoire remonte à la Rome Antique.

La fête des Lupercales:
Célébrée le 15 février, le jour du Printemps dans l'Antiquité, en l'honneur de Lupercus, dieu de la fertilité et de la fécondité, cette fête païenne est liée aux origines de la ville de Rome. Son nom signifie "loup" en latin et vient du Lupercal, la grotte au flanc du Mont Palatin dans laquelle la Louve aurait allaité les jumeaux Romulus et Rémus qui fondèrent la ville. Les Lupercales deviennent la grande fête du printemps et de la fertilité.

Le déroulement des festivités:
Trois étapes rythmaient la fête : le sacrifice d'un bouc, la course des prêtres luperques pendant laquelle ils fouettaient les femmes avec des lambeaux de peau de l'animal et le banquet. Les Romains aimaient les jeux de hasard. Ils organisaient une sorte de loterie conduisant les jeunes hommes à tirer au sort dans une urne le nom d'une jeune fille qui devait rester en leur compagnie durant tout le banquet. Parfois les couples tombaient véritablement amoureux et se mariaient. Cette tradition était dédiée à Junon, la déesse du mariage.

La naissance de la Saint Valentin:
Le pape Gélase Ier obtint l'abolition des Lupercales en 495, jugeant cette fête religieuse trop décadente. Les Lupercales furent ainsi un des derniers rites païens à disparaître de la Rome devenue progressivement chrétienne. Pour en effacer le souvenir, l'Eglise aurait choisit d'honorer la mémoire de Saint Valentin le 14 février à titre de protecteur des couples. 


" Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux et l'amour satisfait, qui vous rend idiot."
Colette




Chapitre 3 : Dérives et suspicions



Altair entra dans le salon, il déposa sur la table de la cuisine une assiette de gâteaux au miel préparés spécialement par madame Fadila Herat. Épuisé, celui-ci se dirigea vers l’escalier pour se reposer dans sa chambre, grimpant les premières marches avec beaucoup de mal, il entendit brusquement des cris provenant de l’étage. Pressant le pas, il se retrouva devant la porte de la salle de bain en une fraction de seconde, là où émanaient les bruits.
-          Qui es là ? Est-ce que tout va bien ! Altair inquiet toqua fermement à la porte. Mais personne ne répondit. « Ah… À l’aide ! Altair je t’en prie ! », il reconnu la voix apeurée de sa sœur Eva. La porte était fermée à clef, sa sœur avait vraisemblablement besoin de son aide. 
Ne sachant que faire, il décida d’enfoncer la porte. Prenant de l’élan, il fonça droit devant, la porte trépigna, mais ne céda pas, il essaya une seconde fois, la porte résistait anormalement à la force incontrôlée d’Altair. Celui-ci serra les dents et s’avança férocement épaule en avant contre la porte. Soudain il stoppa net, pensant un moment que sa sœur était peut être dévêtue et que cela pouvait être gênant autant pour elle que pour lui de la surprendre ainsi. Cependant, les cris s'intensifièrent et on entendit une voix étrangère derrière la porte verrouillée.
« Non ! Laissez moi ! Altair je t'en prie aide moi ! » Eva hurlait de terreur. Les pleurs et les cris de sa sœur avaient engendrés une rage indescriptible chez Altair. Impuissant, il décida de broyer la porte malgré tout. Il recula de quelques pas, et d’un coup sec et puissant arracha la serrure et la porte s’ouvrit. A cet instant, une épaisse brume noire qui avait recouvert les lieux se faufila par la fenêtre qui se referma bruyamment. Eva gisait sur le sol, une serviette blanche recouvrait partiellement son corps semé de lacérations dont le sang avait déjà recouvert toute la pièce.
-          Eva ! non ! Altair prit une deuxième serviette et couvrit le corps blessé de sa sœur. Celle-ci était inconsciente mais elle respirait encore, seul son doux visage avait était miraculeusement épargné. Altair tourna la tête vers la porte, il entendit plusieurs pas empressés monter l’escalier. Soudain, il vit sa mère et ses sœurs affolées débarquer devant lui.
-          Altair que s’est-il passé ? Jonaya, m’a alertée sur le chemin que des cris émanaient de notre maison ! dit essoufflée madame Ashimine, on pouvait lire sur son visage tant d’anxiété. 
-          Je suis rentré de chez les Herat quand j’ai entendu Eva crier de la salle de bain, j’ai enfoncé la porte et c’est comme ça que je l’ai trouvé. Sa mère et ses sœurs, se jetèrent presque sur lui, il tenait Eva toujours inconsciente sur ses genoux.
-          Mon Dieu ! ma fille ! que lui est-il arrivé ? Madame Ashimine se mit à pleurer, elle aperçu tout ce sang qui avait recouvert les serviettes d’ordinaire blanches virer au rouge foncé, le sang de sa fille. Les larmes coulaient et madame Ashimine ne se senti pas bien, elle ne supportait pas la vue du sang, ses doigts en était couvert. Courant vers le lavabo, elle déglutit sur le coup.
-          Maman est-ce que ça va ? dit son fils, partagé entre sa sœur agonisante et sa mère fébrile. Les filles, vous allaient vous occuper des plaies et les désinfecter, puis vous porterez Eva à son lit. Faites attention à maman, moi je vais chercher un médecin !
-          Je vais bien ne vous inquiétez pas, je cours chercher votre père à son travail, si Eva se réveille rassurez là, nous n’en avons pas pour longtemps ! dit leur mère, son visage était devenu tout pâle, elle disparue dans l’escaliers avec Altair.
Les trois sœurs d’Eva s’attelèrent à soigner leur soeur. Elles la déposèrent sur son lit, Sania s’occupa des plaies, le corps entier de sa sœur en était recouvert.
-          Milha tu as vu ses contusions, comment crois-tu qu’elle se les ai faite ? dit Sania intriguée de savoir si Eva s’était infligée ses blessures elle-même.
-          Ne raconte pas de bêtises enfin ! Eva ne ferait jamais ça, je pense que s’est la plus résonnée de nous. Va savoir ce qu’il lui est arrivé seule dans cette pièce ! rétorqua sa grande sœur Milha. Feryel entra dans la pièce une bassine d’eau fraîche à la main. Elle y trempa une petite serviette et la déposa sur le front brûlant d’Eva.

mercredi 10 février 2010

Recette : Saumon au four (rapide)


Ingrédients pour 4 personnes

- 700 g de tranches de saumon
- 60 ml d'eau
- 80 g de beurre
- 1 bouquet de persil plat
- 2 gousses d'ail hachées
- sel & poivre, piment rouge en poudre,
Préparation

Préchauffer le four à 220ºC.

Saler, poivrer les tranches de saumon, ajouter la moitié d'une cuillère à café de piment rouge, l'ail et mélanger. Les frotter ensuite avec le beurre et les disposer dans un plat à four en terre cuite vernissée.

Verser l'eau dans le plat et enfourner à 220ºC pendant 15-20 minutes.

Retirer le plat du four et saupoudrer avec le persil préalablement haché. Servir sans attendre, avec des légumes cuits à la vapeur ou des pommes de terre sautées.

mardi 9 février 2010

Cinema : The Lovely Bones de Peter Jackson sortie le 10 Février



Aprés "Le Seigneur des Anneaux" et "King Kong", Peter Jackson revient en force avec le trés sensible et irréaliste "The Lovely Bones".

Tout d'abord, le casting nous donne un avant gout de ce que pourrait donner ce film qui traite d'un drame assez commun dans le cinema. Celui du meurtre, cependant je pense qu'avec toute l'imagination du réalisateur, cette histoire risque de nous emmener au dela de cette histoire sanglante.
Drame familiale, celle de la perte d'un enfant, Marl Wahlberg (adepte des films d'action) et Rachel Weisz jouent à merveille le rôle des parents dévastés par la disparition inéxpliquée de leur enfant.

Que dire du personnage principal détenue par l'étoile montante à Hollywood Saoirse Ronan, nominée aux Oscars à peine à l'age de 14 ans pour son rôle d'enfant trop curieuse dans "Atonement". Cette jeune adolescente de 17 ans originaire de New York nous entraine dans son périple dramatico-fantastique, perdu dans son monde surnaturel qui l'empeche de reveler à tous l'auteur de son assassinat.
Un film à ne pas manquer!

Synopsis :
L'histoire d'une jeune fille assassinée qui, depuis l'au-delà, observe sa famille sous le choc de sa disparition et surveille son meurtrier, ainsi que la progression de l'enquête...



Trafic Booster

lundi 8 février 2010

Chapitre 1 et 2



Chapitre 2 : (cliquer sur les liens)




chapitre 2 : suite et fin


(Afin de pouvoir suivre l'ordre de ce chapitre 2 voici les parties antérieures)
SUITE 4 ICI
SUITE ET FIN




-         Eva approche toi. Dit une voix douce et agréable, on ne voyait pas les lèvres de la femme bouger, mais le son qu’elle émit faisait écho dans toute la forêt. Eva était pétrifiée, ne contrôlant plus son corps, ses jambes avançaient l’une devant l’autre à son insu. 
      Tu es bien la plus belle de tous Eva. Ton charme n’a pas d'égal, je suis comblé de voir que tu es bien celle que l’on m’a prédite. Eva jubila un instant. Je me prénomme Istite, je suis l’être des mirages et des éléments, je vis à travers les mondes, je peuple la nature et je te cherche depuis des milliers d’années. Eva fronça les sourcils, elle n’avait toujours pas le contrôle de son corps, mais son esprit lui appartenait encore. Elle ne comprenait pas du tout ce que voulait lui dire cette femme mystique. 
 
-          Eva ouvre toi à nous, il est temps que tu saches qui tu es vraiment ! La superbe femme entoura de ses mains le visage terrifié d’Eva. Tu es celle que nous avons toujours attendue, celle à qui nous devons nous plier et avant tout celle qui nous sauvera. Tel est le destin que tu ne peux éviter. Son regard perçant se posa au plus profond de ceux d’Eva qui avait du mal à comprendre ce que lui révélait Istite.
-          Est-ce vous qui me hantait jusque dans mes rêves ? Je veux savoir clairement ce que vous voulez de moi ! La peur dans le ventre et dans les mots, Eva cria sans se rendre compte qu’elle tremblait de tout son corps.
-          Ce n’est pas moi qui désire quelque chose de toi, mais toute une dynastie qui a placée ses moindres espoirs sur toi ! Je suis Istite Amenoé descendante directe de la lignée des nymphes d’Arabie, nous somme les femmes gardiennes du monde naturel qui nous entoure. J’ai été charger de trouver l’élu ! Celle qui nous libérera de la tyrannie des sorciers et des djinns. 
     Je t’ai finalement trouvé ! Cela n’a pas était la tache la plus simple, mais ce n’est pas la plus essentiel. Tu dois maintenant accepter qui tu es et rejoindre ceux pour qui ta vie représente la chose la plus importante sur cette terre. La voix de la sublime blonde s’était adoucie, une douceur envoûtante et suppliante teintée désormais ces mots. Eva comprenait de plus en plus les raisons de tous ces cauchemars et visions. Mais rien n’expliquait pourquoi Rayane avait réagit aussi douloureusement en sa présence et pourquoi il en savait autant sur elle?
-          Je sais que tu te poses énormément de questions, sois patiente les réponses ne sauraient tarder ! Un large sourire se dessina sur le visage d'Istite, tout à coup elle se retourna et plongea au tréfonds des arbres scintillants, laissant derrière elle un chemin poudreux argenté.

Les yeux ouverts, Eva regardait le plafond  carrelé beige aux motifs orientaux de la salle de bain. Couchée au fond de la baignoire, elle ne savait pas vraiment comment avait elle put se télé-porter de cette forêt à sa propre salle de bain, cela n’avait aucun sens. Avait elle rêvée ? ou bien est-ce que cette rencontre des plus inattendue était bien réelle ?
Il n’y avait plus d’eau dans la baignoire, Eva prit une serviette et se sécha rapidement, soudain une douleur atroce lui prit à la tête, ses genoux se plièrent sur le sol et la douleur s’intensifia. La souffrance était telle qu'Eva hurlait, « Aidez moi ! Je vous en prie ! ». Son corps ne lui répondait plus, immobile, son cœur battait extrêmement fort, on aurait cru qu’il allait éclater. Soudain, elle senti une aura tournant autour d’elle, l’encerclant, la faisant frémir de terreur et de douleur. 


FIN DU Chapitre 2
MERCI D'AVOIR PRIS LE TEMPS DE LE LIRE
LA SUITE TRÈS BIENTÔT

QU'AVEZ VOUS PENSEZ DE CETTE 2nd PARTIE?
 

La Hit Girl de la semaine!


C'est Michelle Williams qui hérite du titre cette semaine. Celle qui jouait une adolescente torturée dans "Dawson" aux cotés de Katy Holmes, depuis cette jolie blonde à fait du chemin.

C'est un tournant le film "Brokeback Mountain" quelle rencontre Health Ledger ("The Dark Night"), ils restent inséparable durant 3 ans, malgré ça et la naissance de la petite Mathilda ils rompent tout en restant en bons amis.
Malheureusement Health Ledger décède il y a 2 ans à seulement 28 ans des suites d'une overdose de médicament accidentelle.

Malgré le chagrin de perdre le père de son enfant, Michelle Williams ne baisse pas les bras et enchaine les tournages de films. Elle nous offre ainsi chaque jour le plaisir d'entrevoir sa petite vie heureuse avec sa jolie fille.

Michelle à un style que j'aime beaucoup, mi femme mi enfant, elle joue avec sa part d'innocence et j'adore ça! Toujours habillé de manière décontracté, ce n'est pas une adepte des stilettos mais plutôt des ballerines et des petites jupes fleuries.

mercredi 3 février 2010

chapitre 2 : suite 5 et fin

(Afin de pouvoir suivre l'ordre de ce chapitre 2 voici les parties antérieures)
SUITE 4 ICI



Non ! Eva ne voulait pas qu’on l’a confonde avec ce genre de fille, Anis était l’homme auquel elle avait toujours songé, mais qu’elle n’aurait jamais. Les choses ce passait ainsi, cela était écrit et Eva en prenait peu à peu conscience.

Tapis ou fond de la baignoire tel une encre au fond de la mer, Eva était bien, elle ne songeait à rien. La tête en immersion dans l’eau, elle comptait seconde par seconde le temps qu’elle pouvait tenir en apnée. Lorsqu’elle n’eut plus assez d’oxygène, elle sorti sa tête de l’eau brusquement.
Les yeux brouillés par l’eau, elle les frotta et les rouvrit aussitôt. Soudain elle vit dans cette grande baignoire, face à elle, une femme aux cheveux blonds et au visage familier qui la fixait. Eva sursauta apeurée et se mit à crier, malgré tous ses efforts pour appeler à l’aide et se débattre, aucuns sons ne sortis de sa bouche, elle était pétrifiée dans cette eau qui était devenu glacée. Cette femme au visage magnifique et térrifiant à la fois la fixait dans les yeux, le sourire au lèvres, ce qui fit penser une à Eva qu’elle n’allait pas lui faire de mal. Mais lorsque cette étrange femme s’approcha d’elle, elle posa sa paume sur le front glacé d’Eva et c’est à cet instant qu’un choc se fit entendre, ce simple contact lui fit perdre la vue. Eva ne voyait plus rien, elle distinguait juste une lueur froide et argentée au loin.

Soudain, elle ouvrit les yeux, elle n’était plus dans son bain, un frisson la traversa de la nuque jusqu’au doigt de pied, elle se trouvait dans une forêt, il faisait sombre, très sombre même, elle ne pouvait distinguer que cette lueur familière non loin de l’endroit où elle se trouvait. S’approchant doucement, elle aperçu un petit ruisseau où un petit cerf étanchait sa soif. Eva s’approcha d’avantage sans bruit. Malgré tout, le crépitement des feuilles sous ses pas dérangea l’animal qui leva la tête. Le petit cerf la regarda, il n’avait pas l’air effrayé, c’est ainsi qu’il s’avança vers elle. Eva était surprise, l’animal tourna autour d’elle et l’a renifla, celle-ci hésita un instant à le caresser lorsqu’il posa sa tête contre ses jambes. Celui-ci était ravi, Eva en était que plus étonnée, elle caressa sa douce toison et s’approcha du ruisseau afin de se rafraîchir. L’eau était bonne, pas très froide, Eva s’en aspergea délicatement le visage. La lumière était de plus en plus présente cette fois, comme si l’aube allait faire surface d’un moment à un autre.

Le petit cerf l’a suivait, celle-ci marchait dans un endroit qui lui était totalement inconnu, elle n’arrivait pas à comprendre comment elle avait put atterrir ici. Elle se souvenait seulement de cette superbe femme à la crinière dorée qui l’avait tant effrayée. Tournant en rond devant ces imposants chênes, ils semblaient l’épier, la scrutant de très haut, intrigués par cette jeune fille au allure de fée qui jonchait leur territoire. Cependant, lorsque les premiers rayons du soleil ébranlèrent le mirage au loin, l’on sentait que toute la forêt trépignait d’impatience. Les branches des arbres s’agitaient, les feuilles tombaient sans raison, il n’y avait pas de vent, pas même une simple brise n’aurait put être responsable de cette délicate agitation. 

Soudain les rayons chauds et lumineux caressèrent les premiers arbres, un léger cri silencieux de délectation et de satisfaction émanait de ceux-ci, disposés tels des miroirs égyptiens, les arbres se distribuaient cette lumière riche et précieuse. Eva fut prise d’une chaleur intense et agréable, tout son corps se mouvait au soleil, un soleil différent de celui auquel elle était habitué.

Assise sur une petite plaine verdoyante, Eva observait ces quelques lys magnifiquement colorés qui entouraient le ruisseau. Installées sur leurs longues tiges majestueuses, les pétales déployés, un parfum exaltant s’en échappait, contrastant ainsi avec celui de l’herbe mouillée, ce qui donnait un mélange des plus plaisant. Le petit cerf vint directement se poser sur ses jambes nues. Eva n’avait pas remarquée qu’elle ne fût vêtue d’aucun vêtement, sa nudité ne l’a dérangeait pas, cela semblait si naturel dans cet endroit  qui lui semblait de plus en plus familier. A demi couchée sur l’herbe parfumée et humide, son corps scintillait, des perles d’eau coulaient au ralenti sur sa peau immaculée.
Soudain, un léger vent se leva et un bruit strident rompit le silence religieux de la forêt. Un brouillard de vallée envahit toute la forêt en quelques minutes, cela inquiéta Eva qui se remémora un instant ce rêve diabolique qu’elle avait fait de Anis. Ne voyant presque plus rien, Eva n’arrivait pas à avoir peur, quelque chose faisait qu’au plus profond d’elle-même, elle se sentait rassurée et puissante. Une pluie légère et fine interrompit son repos, le petit cerf avait disparu, Eva regarda tout autour afin de chercher l’animal, soudain, en se tournant sur sa droite elle se figea. A quelques mètres d’elle, une silhouette élancée et féminine était postée sans bouger, on ne distinguait pas les traits de son visage, simplement un scintillement incessant qui gravité autour de cette femme.

Elle s’approcha d’une démarche féline et captivante. À cet instant l’ombre qui cachait ses traits nous dévoila le visage d’un être irréel, dont la beauté pouvait être un danger mortel si on l’a regardait trop longtemps. Eva connaissait parfaitement cette longue chevelure dorée, ce visage splendide qu’elle avait aperçu dans ses rêves et dans ses visions. Cette créature dangereusement belle voulait quelque chose de sa part, la traquant au plus profond d’elle-même. Eva voulait en finir avec ce qui la hantait.

 

Recette : Brick au saumon crevettes...

 


Préparation : 10 min
Cuisson : 15 min
Nombre de personne : 4

Ingrédients :

1 paquet de feuille de brick
150g de saumon frais
300 g de crevettes
2 carottes
1 oignon
Persil
Basilic
2 pommes de terre 
2 c. à café de câpres
1 citron
Sel, poivre, paprika,

Préparation :

Dans une casserole d’eau salée, faire cuire 2 pommes de terre coupées en deux au préalable puis réservez.

Dans une poêle, mettre de l’huile, les carottes râpées et l’oignon haché, faire suer quelques instants puis ajouter le saumon coupé en petits morceaux, les crevettes (entières), le basilic, le persil et enfin le sel, poivre et le paprika.

Versez la préparation obtenue dans un plat et ajouter les pommes de terre réduit en purée, le sel et le poivre, un zeste de citron mélanger et confectionner les bricks (samosa) puis les faire frire.

mardi 2 février 2010

chapitre 2 : suite 4

(Afin de pouvoir suivre l'ordre de ce chapitre 2 voici les parties antérieures)

-   Très bien je vais moi aussi prendre congé, Sirheen je suis ravie de t’avoir rencontré. Eva lui fit une brève inclinaison de la tête et s’approcha des escaliers. Celle-ci ne rétorqua pas, elle se força néanmoins à lui sourire un peu. Au revoir Rayane. Elle descendit lentement les escaliers sous leurs regards de manière à ne pas tromper sa hâte de rentrer au plus vite. Disparaissant de leurs champs de vision, elle pressa le pas et atteignit la porte d’entrée rapidement, elle ouvrit la porte lorsqu’une voix l’a stoppa net.

-          Eva ! une minute je te prie ! Sihreen descendit la dernière marche de l’escalier et s’approcha confiante, un sourire hautain se dessinait sur ses lèvres. Je n’aurais pas du m’emporter comme je l’ai fais et je m’en excuse. Elle s’approcha plus prés. Mais sache que Anis ne désire nullement ta présence pour cette cérémonie, il ne m’a jamais parlé de toi avant. Eva ne lui avait toujours pas fait face. Ta cousine Marissa m'a informé il y a peu te temps que vous étiez soi-disant fiancés auparavant. Eva confronta aussitôt son regard au sien, elle ne se sentait en aucun cas menacé.
-          Peu importe Sihreen ! Ma présence serait de trop j’en ai bien conscience, ne te sens pas obliger de te justifier. Maintenant je te pris de m’excuser il me faut rentrer.
 Eva était étrangement calme, elle ne laissait rien paraître devant la future épouse de Anis, bien qu’au plus profond d’elle-même son cœur était déchiré en morceaux. Qu’il ne veuille pas d’elle à ses fiançailles était un fait, mais qu’il soit passé aussi vite à autre chose était difficilement acceptable. Eva pensée nuits et jours à son amour perdu, elle était même prête à lui pardonner, à tout effacer pourvus  qu’il veuille un jour la reprendre. Savoir que Anis ne se souciait plus d’elle la chagrinait au plus haut point, cependant tout paraissait tellement différent lorsqu’ils s’étaient rencontrés dans la forêt. Entretenir de faux espoirs, alors qu’il voulait juste se conduire de  manière respectueuse avec elle n’arrangeait rien. Eva ouvrit la porte, sans se retourner pour ne pas affronter le regard accusateur de Sihreen, elle s’enfuit à vive allure pour se tapir chez elle les trois jours durant et cela jusqu’au dîner royal.
  
La veille du dîner royal, toute la familles Ashimine était sur le qui vive, tous préparait leurs tenues. Les filles Ashimine et leur mère étaient allaient au hammam afin d’être les plus rayonnante pour le grand soir. Sauf Eva qui décida de rester seule chez elle, Altair était chez les Herat, cela faisait bien trois jours qu’il séjournait chez eux. Personne ne savait exactement ce qu’il faisait là bas, il avait dit un jour que les Herat voulait l’embaucher en tant que représentant pour favoriser les échanges commerciaux entre Mistir et Maroubila. 
En effet, les Herat avait beaucoup de mal à vendre leurs marchandises dans cette grande ville que Altair connaissait bien, puisqu’il y avait habité durant trois ans pour ses études. Il connaissait très bien cette ville bordée par la mer et les montagnes, ses murailles naturelles faisaient de Mistir la ville la moins accessible de tout le pays. Ainsi, ses habitants ne traitaient qu’avec des visages familiers et Altair en faisait parti. Ce dont les Herat avait conscience, c’est pourquoi il passait autant de temps chez cette famille de marchand d’armes.
Eva était nerveuse à l’idée de se rendre au dîner royal, elle avait peur de faire transparaître ses pensées, de ne pas savoir se contenir devant tout ce monde. Soudain Eva se remémora un détail pour le moins insignifiant ; Sihreen lui avait dit que sa cousine Marissa lui avait parlé de sa relation antérieure avec Anis. Cela lui paraissait invraisemblable puisqu’elles n’étaient même pas sensé se connaître pour entretenir une quelconque conversation, alors de là à parler de sa vie privée. Le doute commençait à lui consumer l’esprit, sa cousine lui en avait elle dit plus ? Pourquoi raconter des choses auxquelles elle avait promis de n’en souffler aucun mot à personne?

Le cerveau d’Eva bouillonnait de questions. Elle se calma enfin et entreprit de faire un peu de rangements et de laver les quelques verres posé dans l’évier. Ces taches accomplies, il était à peu prés quinze heures, elle profita de ce moment de solitude pour s’attarder longuement dans un bon bain. Ainsi, elle fila vers la salle de bain à l’étage, ouvrit le robinet et se coula un bain tiède. Tout en se déshabillant, elle observait son corps dans le miroir. Du haut de son mètre soixante dix, sa crinière brune ornée ses épaules délicates. Son corps élancé était magnifiquement proportionné, des jambes parfaitement galbées et satinées soutenaient cette morphologie de déesse. 
Elle se glissa délicatement dans son bain et émit un léger cri au contact de l’eau tiède contrastant avec la température de son corps bouillant. Elle ferma les yeux et inspira profondément, elle se sentait mieux, le corps détendu, elle profitait de chaque seconde de répit. Elle savait très bien que lorsqu'ils rentreront tous à la maison, elle n’aurait plus une minute à elle. 
Ainsi, elle décida qu’il fallait qu’elle soit assez présentable lors du dîner royal pour montrer à Anis et aux autres que le chagrin ne l’avait pas totalement démise et qu'elle aussi avait passé à autre chose. Enfin il fallait que les apparences assurent à Eva la crédibilité de ne pas être une de ces filles aveuglées par ses sentiments pleurant éternellement son amour perdu.